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Adjudant-chef (à la retraite) William « Bill » Richards

En 1998, Bill Richards a participé à un déploiement qu’il considère comme l’une des expériences les plus gratifiantes de sa carrière, ici même au pays.

Petawawa (Ontario)

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Balkans Tempête de verglas Afghanistan
William Richards

S'est enrôlée

1984

Affectations

  • 1985, 1990 (Allemagne)

Expérience opérationnelle

  • 1994 (Bosnie)
  • 1998 (Opération Récupération)
  • 2007 (Afghanistan)

Il s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes en mars 1984. En tant que soldat des blindés, il a été affecté à de nombreux endroits dans l’est du Canada et envoyé en mission en Allemagne, en Bosnie et en Afghanistan.

« Quand la tempête de verglas a frappé, toutes les ressources ont été sollicitées. Nous voulions nous rendre sur place et aider les gens. Tous les militaires de Petawawa ont participé. »

En janvier 1998, après qu’une série de tempêtes de verglas a frappé l’est de l’Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick, les provinces touchées ont demandé l’aide du gouvernement fédéral. L’armée canadienne a répondu à l’appel et a lancé l’opération RÉCUPÉRATION le 8 janvier.

Dans les jours qui ont précédé le début de l’opération, Bill se souvient d’avoir été avisé que son unité pourrait être mise à contribution à partir de Petawawa. « Quand la tempête de verglas a frappé, toutes les ressources ont été sollicitées. Nous voulions nous rendre sur place et aider les gens. Tous les militaires de Petawawa ont participé. »

Ils ont rapidement quitté la base et se sont dirigés vers un point de rassemblement à Ottawa, emportant avec eux toutes les pièces d’équipement d’hiver qu’ils possédaient. De là, des unités militaires ont été envoyées dans les secteurs touchés de la région.

Ayant récemment été promu adjudant, il était responsable de plus de 30 soldats à l’époque. Ils ont été envoyés au sud d’Ottawa, à Metcalfe, en Ontario. Ils étaient logés dans une patinoire communautaire et travaillaient du lever au coucher du soleil, partant à 8 h et revenant vers 19 h 30 ou 20 h chaque soir.

« Nous étions 30 à 35 hommes, avec 17 ou 18 scies à chaîne. Il ne nous a pas fallu longtemps pour dégager des portions de routes. »

À Metcalfe, ils ont adopté une routine. Dans la matinée, ils libéraient des lignes électriques couvertes de glace dans les zones identifiées par Hydro Ontario en vue du rétablissement du courant. Autant les lignes au sol que celles encore attachées aux poteaux étaient prisonnières de plusieurs centimètres de glace. « Il est toujours dangereux de toucher des lignes au sol », souligne-t-il. Ils communiquaient régulièrement avec Hydro Ontario pour s’assurer qu’aucune ligne n’était sous tension dans les zones où ils travaillaient.

Lorsqu’ils avaient terminé, l’après-midi, ils venaient en aide aux habitants.

« Nous étions 30 à 35 hommes, avec 17 ou 18 scies à chaîne, dit-il. Il ne nous a pas fallu longtemps pour dégager des portions de routes. » Ils enlevaient la glace et les débris tombés sur les routes, pompaient l’eau des sous-sols et libéraient les maisons couvertes de branches, de troncs d’arbres et de glace. « Certaines maisons étaient recouvertes de tellement d’arbres qu’on pouvait à peine voir qu’il y avait des maisons en dessous », se souvient-il.

Se servant d’un autobus de la ville d’Ottawa comme abri chauffé mobile, ils travaillaient par quarts, car les températures étaient de -10 degrés Celsius et moins.

William « Bill » Richards - entretien

« C’était vraiment gratifiant, certaines personnes pleuraient presque en nous remerciant. »

Il se souvient très clairement d’un exemple de cette gratitude. Pendant leur séjour à Metcalfe, leurs cuisiniers ont manqué de pommes de terre et la nouvelle s’est répandue dans la communauté locale. Plus tard dans la journée, des dizaines d’agriculteurs se sont présentés à la patinoire communautaire où séjournaient les membres des FAC, chacun apportant des sacs et des sacs de pommes de terre. « C’était extraordinaire, nous étions gonflés à bloc, dit-il. C’était vraiment gratifiant, certaines personnes pleuraient presque en nous remerciant. » Après avoir passé environ trois semaines en déploiement, il est rentré chez lui à Petawawa.

Avec la participation de 15 000 membres des FAC au total, l’opération RÉCUPÉRATION a finalement pris fin le 28 février 1998. Cela reste le plus grand déploiement de troupes nationales de l’histoire du Canada.

Bill Richards portant le t-shirt que lui et d’autres membres de son unité ont reçu lors d’une réunion à Renfrew, en Ontario, l’année qui a suivi l’opération Récupération.

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