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Le chef du village de ton côté

Des héros se racontent

Le chef du village de ton côté

Transcription
Est-ce que vous avez eu des interactions avec la population locale, les enfants là-bas? C’est sûr, à quelques reprises, autant pour le bon côté que le moins bon côté. J’ai eu la chance à quelques reprises d’aller dans des villages. C’est sûr que moi, c’était moins mon rôle de discuter ou de côtoyer la population comme tel, en plus moi j’étais la sécurité. C’était plus les officiers ou les supérieurs qui discutaient avec la personne en charge du village pour avoir des informations, des choses comme ça, mais des enfants, il y en avait partout, ils étaient quand même impressionnés de nous voir, on leur donnait des bouteilles d’eau, des chose comme ça, quand on le pouvait. J’ai eu la chance de soigner quelques enfants qui avaient été blessés durant un accident de véhicule. Justement, les gens regardaient tout ce qu’on faisait et arrêtaient de regarder en avant, et à un moment donné, juste en avant de moi, les deux véhicules ont rentré face à face. Ils n’allaient pas très vite, mais c’était assez pour, il y avait plusieurs enfants à bord qui ont été blessés légèrement. C’est arrivé à quelques reprises. Donc, est-ce que vous avez eu des interactions positives avec les gens là-bas? En général oui, en général ça a bien été. Il y a eu plusieurs point de fouille, de contrôle, que j’ai eu la chance de faire. J’ai interagi avec plusieurs Afghans là-bas. Aussi plusieurs opérations de combat que j’ai eu la chance, que j’ai eu l’opportunité d’affronter, je ne sais pas le terme exact, de « dealer » avec eux, l’autre côté de la médaille. Est-ce que eux, je veux dire, la population, étaient contents de voir les Forces canadiennes? Je dirais que oui, en général les gens étaient contents, c’est sûr que la façon que ça fonctionne là-bas, beaucoup ça marche avec le chef du village, et si tu as le chef du village de ton côté, le village va être de ton côté. C’est sûr que d’un autre côté, quand il y a une force invasive qui vient dans ton pays, eux ont pas internet, ils n’ont pas nécessairement la télévision avec les nouvelles qui leur donnent exactement l’heure juste à chaque fois. Ils se font dire par leur chef de village, qui est peut-être associé aux Talibans, qu’on n’est pas là pour les bonnes raisons, c’est plus dur de se faire accueillir. Mais dans l’autre village, ça allait super bien, les enfants, tout le monde était super content de nous voir. On jouait avec les enfants au soccer, des choses comme ça. Ça dépend vraiment de où on allait et c’était pas mal tout le temps les zones moins sécuritaires, plus dangereuses, il fallait qu’on fasse plus attention.
Description

M. Larocque parle des interactions qu’il a eu avec la population locale en Afghanistan et de l’importance d’avoir une bonne relation avec le chef d’un village pour que la population collabore.

Dominic Larocque

Monsieur Larocque est né en 1987 à Salaberry-de-Valleyfield, au Québec. Il s’est enrôlé à 18 ans et souhaitait devenir technicien en recherche et sauvetage dans les Forces armées canadiennes. M. Larocque a servi comme fantassin avec le Royal 22e Régiment et a été déployé en Afghanistan en 2007. L’explosion d’une bombe artisanale lors d’une mission l’a blessé sérieusement, mais il a continué à servir pendant plus de 10 ans, réussissant la plupart des tests physiques, et étant impliqué dans le sport de haut niveau. Il a quitté les Forces armées canadiennes après 13 années de service.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
3 décembre 2017
Durée :
2:51
Personne interviewée :
Dominic Larocque
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Emplacement géographique :
Afghanistan
Campagne :
Afghanistan
Unité ou navire :
Royal 22e Régiment
Grade militaire :
Soldat
Occupation :
Fantassin

Droit d’auteur ou de reproduction

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Date de modification :