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Ensemble, on peut tasser des montagnes

Des héros se racontent

Ensemble, on peut tasser des montagnes

Transcription
Comme j’ai dit au commencement, on va finir avec je vous donne la parole. Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on n'a pas touché, une histoire que tu voudrais partager avec les Canadiens, les étudiants? C’est sûr qu’il y a l’aspect persévérance de la chose. Il y a un aspect que je n’ai pas parlé dans tout ça, mes années sombres. J’ai eu des temps très difficiles dans mon rétablissement. Tantôt je disais que je blâmais tout le monde, sauf moi, j’étais dans un rôle un peu de victime. J’étais une victime de ce qui m’arrivait. Le jour où j’ai décidé d’arrêter d’être victime, c’est là que ça a commencé à porter fruits. Le jour où est-ce que je me suis dit, si je veux différents résultats, il faut que j’essaie différentes choses. Si je fais toujours les mêmes choses, c’est sûr que je vais toujours avoir les mêmes résultats. Le résultat, présentement, ne me plaisait pas à l’époque. Je m’enfonçais, autant mon mental que mon physique et mon psychologique. J’ai dit c’est assez. Il faut prendre le taureau par les cornes, un moment donné et faire quelque chose de différent, une chose qui est dure à faire. Commencer à demander de l’aide, pour moi, c’était pas quelque chose que j’étais habitué de faire. Mais j'ai demandé de l’aide. À partir de ce moment-là, j’ai refait confiance, j’ai permis à quelqu’un de m’aider, ou à quelques personnes de m’aider et à partir de là, les progrès se sont fait voir concrètement. Et depuis ce temps-là, j’essaie de ne plus jamais aller dans ce mode de pensée là, de victimisation. Être victime, c’est pas payant pour moi. C’est pas payant pour personne. De se plaindre, de se comparer, quoique ce soit non. Voici ta condition, voici ce que tu es. Accepte-le. Si t’es pas capable de « dealer » avec, pas capable par toi-même, demande de l’aide. Ensemble, on peut tasser des montagnes. Tout seul, des fois, on est rien. Quand on voit surtout l’unité du groupe ici, on a accompli beaucoup et on a aidé des gens là-dedans, à travers la dernière année énormément, que tout seuls ils n’auraient pas été capables de faire ça. L’équipe était plus forte qu’eux, seuls. Ils ont confié à l’équipe, l’équipe les a amenés ici aujourd’hui, et ils repartent chez eux dans un autre état d’âme, ailleurs, prêts à relever de nouveaux défis.
Description

M. Aubé parle de l’importance de cesser de se voir en victime et de chercher de l’aide si on en a besoin. Avec une équipe, on peut accomplir beaucoup.

Étienne Aubé

Monsieur Aubé est né en 1981 à Drummondville, au Québec. À l’âge de 18 ans, il cherchait une carrière qui le mettrait au défi. Il ne connaissait pas beaucoup la vie militaire mais un ami l’a convaincu de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes. Au début, il pensait que partir à l’étranger signifiait aller participer à la guerre. Après deux déploiements en Afghanistan en tant que sapeur de combat, il a compris qu’un rôle principal des Forces est d’aider les personnes marginalisées et de changer des vies. En juillet 2009, M. Aubé a presque perdu la vie quand il a marché sur un dispositif explosif improvisé. En retournant au Canada, il a reçu une aide précieuse du programme Sans Limites, ce qui l’a aidé à relever de nouveaux défis, y compris participer aux Jeux Invictus 2017.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
29 septembre 2017
Durée :
2:25
Personne interviewée :
Étienne Aubé
Emplacement géographique :
Afghanistan
Campagne :
Afghanistan
Branche :
Armée

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