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Ottawa et Gagetown

Des héros se racontent - Forces armées canadiennes

Transcription
J’ai été posté à Ottawa, je suis allé à 7 Wing, la base était là. Éventuellement, ils l’ont fermée, avec toutes les fermetures. Nous autres on était surpris à Ottawa, on ne pensait pas que la base à Ottawa ils l’auraient fermée. J’ai travaillé dans le « tool crib » et j’ai travaillé dans le « warehouse ». J’aimais ça. Pouvez-vous me dire c’est quoi la différence entre ces deux endroits-là? Dans le « supply » on a d’autres positions, comme « clothing store », « tool crib » avec les mécanos, c’est nous autres qui étaient en charge de tous les outils. Les mécanos venaient à nous autres. Si il y avait des outils qu’ils avaient besoin, ou des outils qui étaient brisés, c’est nous autres à les commander pour eux autres. Quand j’ai travaillé dans le « warehouse », on avait des affaires que les autres unités voulaient. Avant qu’on avait du « local purchase », tout était dans le « warehouse ». Si quelqu’un avait besoin de « photocopy paper », ils venaient nous voir. S’ils voulaient une boite ou une palette, c’était notre job à nous autres d’aller dans le « warehouse » et de chercher ça pour eux autres. À Ottawa, est-ce que vous aviez à vous occuper des rations et de la nourriture? Non, après ça, dans le métier de supply, ils ont enlevé ça de nous autres. C’est les « cooks » qui étaient en charge de ça après ça. Ils ont enlevé ça du métier de supply, après ça, c’est les « cooks » qui faisaient leurs commandes eux-mêmes. Quand vous étiez à Ottawa, est-ce que c’était comme à Calgary, vous deviez aller dans le champ souvent? Non, Ottawa c’était une base d’Air Force. C’était comme une job. On était chez nous à 4 heures presque tous les jours. J’étais à 5 minutes de chez nous, je restais dans les maisons militaires et ça prenait 5 minutes de me rendre chez nous, en bicycle! Si vous comparez les deux premiers déploiements que vous avez eu au Canada, qu’est-ce que vous avez apprécié de un ou de l’autre? Le Air Force, c’est moins « stressful » parce qu’ils aiment ça être « more personal » ils aiment ça parler comme moi et toi, même avec les rangs, comme un adjudant ou un officier, ils veulent parler avec les prénoms. Mais sur une base d’Armée, il faut que tu salues quelqu’un avec leur rang. Un adjudant, il faut que tu l’appelles adjudant. Mais une base d’Air Force, c’est Réal ou Roger, c’est drôle. Vous avez déployé à d’autres endroits au Canada aussi? Oui, mon dernier posting c’était à Gagetown. Je suis arrivé à Gagetown en 2000 et j’ai sorti en 2008. J’ai fait 20 ans, après ça j’ai commencé une job civile sur la base, Je suis en charge des contrats pour les bases et le « procurement ».
Description

Monsieur Boulanger parle des différences et similitudes de ses affectations à Calgary, Ottawa et à Gagetown.

Claude Boulanger

Monsieur Boulanger est né à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard d’un père militaire. Il a donc voyagé beaucoup avec sa famille pour suivre les déploiements de son père, entre autres en France, en Allemagne et au Québec. Il s’est enrôlé à 20 ans à Montréal et a servi comme technicien d’approvisionnement à Calgary, Ottawa et Gagetown. Il a été déployé outre-mer sur le plateau du Golan. Il a servi 20 ans avec les Forces armées canadiennes.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
27 septembre 2018
Durée :
3:51
Personne interviewée :
Claude Boulanger
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Emplacement géographique :
Canada
Grade militaire :
Caporal
Occupation :
Technicien en approvisionnement

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