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Protéger la flotte de bateaux

La force francophone

Protéger la flotte de bateaux

Transcription
Protéger la flotte de bateaux avec : La corvette L’ouvrage d’une corvette, c’était de garder, disons que vous avez une flotte de cent ou plus bateaux vous partez de la côte de l’est pour s’en aller vers l’Angleterre, ben, dans ce moment-là, fallait que cette fl… que tous ces bateaux-là se rendent là autant que possible sans se faire caler, fait que la corvette, lui, son ouvrage c’était un escort ship, puis il fallait que il s’en aille, puis il fallait que il rassemble les bateaux pour les mettre autant que proche comme… on va dire par exemple un… il y a des moutons, mettons, avec des chiens de moutons, ils gardent les moutons ensemble. Même chose, un escort ship, c’est la même chose. C’est là que l’idée a venu de Churchill pour avoir des corvettes comme escort ship. Le minesweeper (dragueur de mines) Puis les sweeper eux autres, ben eux autres qu’est-ce qu’ils faisaient, c’était de envoyer des fils en bas, puis couper des fils qui avaient été plantés par les Allemands ou les Italiens ou les Japonais dépendant de où qu’on était. Puis que… parce que ça, ces mines-là, ils se coupaient avec une distance de cinq à six cents pieds de largeur, puis on passait, puis ça coupait la mine puis là elle montait en haut, puis ils s’arrangeaient pour tirer dessus pour les faire exploser pour pas qu’ils endommagent les bateaux. Parce que quand que ça frappe le bateau, ça, il y a un temps, il y avait des sweeper qui étaient faits exprès pour aller en avant. Ils avaient des planches de bois à la place du matériel parce que la magnet qui est dans la, la mine, qui fait monter la magnet qui est dans la, la mine, qui fait monter, même quand elle est ancrée peut-être ben à une dizaine de pieds, puis là quand le matériel arrive, pour faire monter, ben si c’était du bois, elle montait pas. Puis ils avaient une chance de la couper puis de sauver de faire des accidents parce qu’il y a ben des bateaux qui ont frappé des mines puis qui, en avant, surtout, c’était la place la pire parce que il y avait des tank de l’huile, il y avait de l’ammunition, des quatre pouces, il y avait aussi des stoker dret dans le bord, dans le devant du bateau, en plus le seaman’s mess plus haut, après, plus haut, c’était la partie du bateau où ce qu’il y avait des carabines, puis des, des canons puis tout ça. Mais en bas où ça frappait, sur le devant, c’était la pire place de tout. Et puis quand ils ont fait l’invasion de Normandie, les premiers bateaux en avant, c’était justement les minesweeper, qui clearaient pour pas qu’il y ait des mines pour que les plus gros bateaux qui s’en viennent par en arrière comme des… il y avait des battleship, là, des plus gros bateaux qu’il y a au monde, là, les battleship, il y avait le Ronny, le HMS Ronny, un autre que je me souviens plus de son nom mais je me souviens de un au moins, puis beaucoup des gros bateaux qui suivaient pour faire s’approcher des bords pour les bombardements, fait que en envoyant les sweeper en avant eux autres, ils, ils clearaient le chenal pour pas que les bateaux se fassent dégager à un moment qui était trop important, faire du bombardements, fait que les sweeper c’est l’ouvrage de faire ça ou enlever les mines quand on a passé en arrière pour les bateaux qui prennent plus d’eau que les minesweeper. Le dragueur de mines envoyait des bombes de profondeur Si il y avait des sous-marins, proches, il y avait les deep charges qu’ils pouvaient envoyer sur les rouleaux en arrière, et puis aussi les faire sortir des côtés, les envoyer tout ben à deux cents pieds du bateau, puis… chacun de ces deep charge là, ils ont un… la personne qui sont dans le radar puis qui est dans le ASDIC qui dit quoi que le bateau est à peu près à trois cents pieds de creux, mais il y avait un ajustement qu’ils mettaient sur le deep charge pour exemple charge sept, three hundred feet, puis quand il descendait dans l’eau, la pression montait puis quand il arrivait à trois cents pieds de creux, ben il explosait. Peut-être ben qu’il pognait le sous-marin, peut-être ben qu’il le pognait pas. Mais c’était un ouvrage aussi que le sous-marin faisait, euh… je veux dire que le sweeper faisait.
Description

M. Silver raconte le rôle de deux types de bateaux qui devaient protéger la flotte, soit la corvette et le drageur de mines (minesweeper).

Normand Silver

M. Silver est né à Montréal. Son père est décédé alors qu’il n’avait que trois ans. Il est allé vivre chez ses grands-parents en Gaspésie durant quelques années. Lorsque la guerre est déclarée, il veut s’engager comme pilote d’avion mais il ne possède pas assez d’instruction pour devenir pilote, il s’enrôle dans la marine en 1942. Il fait sa formation de base à Montréal. Il travaille sur des bateaux de guerre dans la chaufferie (boiler room), endroit situé en bas du bateau renfermant les appareils de production de chaleur et d’énergie. Il a quitté la marine en novembre 1945.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
4:55
Personne interviewée :
Normand Silver
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Branche :
Marine
Occupation :
Graisseur

Droit d’auteur ou de reproduction

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