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Entraînement

Des héros se racontent

Transcription
Mais Aldershot, l’entraînement était, c’est là qu’on commençait... Aussi, il y avait l’entraînement du tir, qu’est-ce qu’on appelle là. Il y avait des, apprendre aux types. C’était plutôt de la marche, l’entraînement, puis beaucoup, beaucoup de marche. Après qu’on ait appris à tirer... on marchait, le soir on marchait à boussole. Pour avoir marché, on pouvait pas dire, faut faire un entraînement comme... et du battle-drill, on en a fait beaucoup aussi. Je me souviens le battle-drill, ça c’est de l’entraînement de peloton, de compagnie, il y a une section qui tire puis les autres sections tournent, puis ils appelaient ça battle-drill. C’était des entraînements ça. Ils arrivaient le matin puis il y avait un syllabus. Bien, le syllabus là, tout était là-dessus; la culture physique de telle heure et une autre affaire, de telle heure. À ce moment-là, on peut pas dire qu’on était bien équipé. On avait comme carabine la Lee-Enfield, puis comme mitrailleuse la Vickers. Plus tard, on a été mieux équipé un peu. Quand j’ai fini la guerre, bien là c’était différent, on avait un nouveau fusil, des nouvelles mitrailleuses et tout ça. Bien, on était équipé, pas trop, pas trop bien équipé, mais on connaissait pas mieux, ça fait que... On était toujours en mouvement, on se tenait toujours, par exemple, pas loin de Newhaven, Peacehaven, Brighton, toujours proche de la mer, ça fait que s'il arrivait quelque chose. Nous autres c’était du mouvement, du mouvement, puis toujours être sur la garde, toujours des gardes puis du mouvement, puis...
Description

M. Brisebois décrit l’entraînement qu’il suivant et l’équipement qu’il avait à sa disposition.

Antonio Brisebois

Antonio Brisebois est né à Ferme-Neuve, au Québec, le 11 avril 1918. Quelques années plus tard, sa famille est déménagée à Mont-Laurier et c’est là que sa mère est décédée alors qu’il n’avait que 8 ans. Après un certain temps, il a été placé dans un orphelinat à Montréal. Il a terminé sa dixième année. Le travail étant rare, il s’est enrôlé dans l’armée et a fait partie du Régiment des Fusiliers Mont-Royal jusqu’à la fin de la guerre. Après s’être porté volontaire, il a été envoyé outre-mer. Ayant suivi un entraînement intensif en Angleterre, il a éventuellement participé au raid sur Dieppe, en août 1942. Après avoir passé cinq ans outre-mer, il est revenu au Canada, il s’est marié et il a quitté l’armée en 1947. Il a travaillé avec le corps RCEME - Royal Canadian Electrical Mechanical Engineers pendant 25 ans et il a pris sa retraite à l’âge de 60 ans. Il a été récipiendaire de la Croix de Guerre française, C de GF.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
01:55
Personne interviewée :
Antonio Brisebois
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Fusiliers Mont-Royal
Grade militaire :
Caporal

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