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L’escadron 425, Les Alouettes

La force francophone

L’escadron 425, Les Alouettes

Transcription
Je pense que l'histoire que j'ai su par après, peut-être, c'est qu'à un moment donné, nous étions sous la RAF, alors ils ont décidé de former RCAF Group. Number 6, bombing, bombing group, qui était composé d'escadrilles canadiennes. Alors le 425, qui faisait partie de ce groupe-là. Et le 425 avait été formé à l'incitation du gouvernement canadien, qui disait : Oui, c'est bien beau, ça, mais on a beaucoup de Canadiens français qui s'enrôlent, qui sont mêlés un peu à tout le monde, et puis lorsque... Et aussi, les gens disaient : Il y a des régiments canadiens français, le 22e, la Chaudière pis tout ça. Pourquoi est-ce qu'y'a pas l'escadrille canadienne française? Ils ont décidé que l'escadrille canadienne française serait à Dishforth. C'est comme ça que ça s'est décidé. Alors c'était en très grande majorité des, des Canadiens français. Les autorités étaient canadiennes françaises. Tu avais Joe St-Pierre qui était commandant; tu avais Logan Savard de Québec, qui était squadron commander. Tu avais... Tu en avais plusieurs comme ça qui étaient bien connus du Québec, qui étaient dirigeants de l'escadrille. Le nom, je pense que c'est arrivé à cause que… Alouette, c'est la chanson, puis on chantait ça souvent. C'est un peu la chanson identifiant l'escadrille. Mais il y avait beaucoup aussi de sympathie entre les membres et tout ça, et puis même les quelques anglophones qui venaient avec nous autres, on badinait beaucoup avec eux puis tout ça. Et autour de nous, c'était tous des... Mais à Dishforth même, l'escadrille unique était le 425. On avait à peu près, disons, alentour de 25 avions, on va dire, dans deux, deux compagnies. Et ordinairement, il y avait au moins les deux tiers qui étaient opérationnels par soir. Mais ça arrivait souvent. Des fois, dans une semaine, trois raids. Tu sais, c'est dur sur les... Mais on était jeunes, un peu insouciants, motivés. On voulait faire l'ouvrage qu'on nous avait demandé.
Description

Cette capsule parle des origines de cette escadrille francophone.

Gilles Lamontagne

Gilles Lamontagne est né à Montréal le 17 avril 1919. Il fait ses études au collège Brébeuf et à l’école des Hautes études commerciales. Il entre dans l’Aviation royale du Canada en mai 1941. En mars 1942, ayant obtenu son brevet de pilote, il s’embarque pour la Grande-Bretagne. En octobre de la même année, il sera affecté à la 425e Escadrille de bombardement « Les Alouettes », escadrille composée en majorité de Canadiens français. En mars 1943, son appareil est attaqué par un chasseur allemand. Il atterrit en parachute dans un champ en Hollande, puis il sera capturé par les Allemands. Il passera 27 mois dans des camps de prisonniers. Pour avoir sauvé son équipage, il a été cité à l’ordre du jour pour bravoure et a été inclus dans la liste d’honneur du Roi Georges VI en janvier 1945. Il quitte le service militaire en août 1945 et s’établit à Québec. En 1951, il se réengage dans la réserve de l’aviation où il servira jusqu’en 1959. Depuis 1987, il est colonel honoraire de la réserve de l’Aviation royale du Canada.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:48
Personne interviewée :
Gilles Lamontagne
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Aviation
Unité ou navire :
Escadron 425
Grade militaire :
Capitaine
Occupation :
Pilote

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Date de modification :