Sélection de la langue


Recherche sur veterans.gc.ca

Du Canada à l’Italie

Des héros se racontent

Du Canada à l’Italie

Transcription
Je vais voir... je fais un appointement pis je vais voir le major puis j’ai dit « La guerre s’est déclarée en France, j’ai des cousins là, ça me dirait d’y aller outre-mer. » « Ah. » Bien il dit « Finis ton cours, ça va t’aider quand tu vas aller à l’outre-mer, tu serras, tu deviendras un section leader ». Puis toujours j’ai fini mon training à Utopia puis alentour de septembre ils nous ont envoyé pour outre-mer, mais on a arrêté à Debert, Nouvelle-Écosse encore, on a couché là pour à peu près une semaine. On a attendu que, pour quel bateau on allait prendre. Il y avait des arrangements à faire que nous autres ne connaissait pas. Toujours... j’ai traversé... On a été six jours sur l’eau. On a pogné un nuit de mauvais temps que les... les choses... il y avait des palettes. Les palettes avaient même décroché sur le bateau. Là... une journée là... on ne sortait pas du... on ne montait pas sur le haut du bateau, on restait dans la cale. On a pris le train pour Aldershot en Angleterre ça c’était un holding unit jusqu’à temps qu’ils te choisissaient pour aller soit en France ou en Italie. Puis... étant donné que j’ai été choisi pour y aller pour le North Shore, encore cousu les épaulettes, une petite balle sur la casque pis tout ça, mais ils en avaient mis... ils en prenaient toujours six qu’ils mettaient d’extra, puis j’étais un de ces six, mais ils n’ont pas eu besoin de moi. Après j’ai resté là juste qu’à peu près... je dirais... au 10 décembre... Interviewer : 1944... ... Puis ils m’ont mis sur une draft qu’on appelait ça, nous autres pour l’Italie. On a pris un bateau, lui le bateau c’était un bateau indien, je m’en rappelle pas du nom. On avait deux repas par jour, sais-tu ce qu’on avait pour manger ? On avait de la morue fumée avec une brioche puis un thé, deux fois par jour. Puis j’ai arrivé à Naples, débarqué à Naples.
Description

Après son instruction afin de devenir caporal, M. Robichaud part vers l’Europe. Il raconte ensuite sa traversée houleuse vers l’Italie.

Prudent Robichaud

M. Robichaud est né à Upper Sheila au Nouveau-Brunswick le 29 octobre 1922. Avant de s’enrôler, à l’âge de 19 ans, il avait une copine et faisait les foins chez son oncle. Il voulait conduire des camions et des motos, mais on l’a assigné aux tanks à petits canons. Après un séjour d’une semaine à Québec, où il ne s’entendait pas avec les Québécois, il a été muté à la 18e batterie d’artillerie lourde (rattachée au 21e régiment anti-aérien) de Debert en Nouvelle-Écosse. De là, on l’envoi à Arvida au Québec afin de garder une usine d’aluminium. Le 1 mai 1944, il est envoyé à Utopia en Nouvelle-Écosse pour suivre un cours afin de faire de lui un caporal et responsable de section, mais il n’y devient que caporal intérimaire. En septembre il traversa l’Atlantique vers l’unité d’attente d’Aldershot (Angleterre) où il reste jusqu’au 10 décembre; jour où il est enfin envoyé vers le front italien. C’est comme ça qu’il se retrouve au sein du Royal Canadian Regiment (RCR). Son séjour en Italie s’est déroulé sans grandes surprises et, selon lui, c’est en Hollande qu’il vécut vraiment la guerre et qu’il fut enfin promu au grade de responsable de section ! Il est revenu au Canada en 1945 à bord du New Amsterdam et prit sa retraite seulement quelques mois plus tard.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
3:16
Personne interviewée :
Prudent Robichaud
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Branche :
Armée
Grade militaire :
Caporal
Occupation :
Mitrailleur

Droit d’auteur ou de reproduction

Continuer à regarder

Date de modification :