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Parler français

Des héros se racontent

Transcription
Quand je me suis enrôlé dans le Royal 22e, c'est ça qui était un peu chatouillant, j'ai eu un lieutenant qui connaissait pas un mot français. Puis moi je parlais pas anglais. Aujourd'hui je peux me débrouiller dans les deux langues. Mais excepté que j'ai trouvé ça un peu délicat que ça soit un Anglais qui me commande qui est même pas capable parler ma langue. C'est, t'arrive sur un front puis t'es pris avec ça. Si je te dis… "Fire" ! Dans le titre de l'Armée "Fire" ça veut dire tire ta carabine, mais si le gars pense qu'il y a un feu qu'est-ce qu'il va faire ? Tu sais, c'est peut-être bien une chose stupide mais, ça te dit qu'il peut avoir une grosse différence.
Description

Même au sein du Royal 22e Régiment les officiers ne parlaient pas toujours français, ce qui compliquait parfois les choses…

Charles Émile Trudeau

Quand il était jeune, le père de M. Trudeau lui disait qu’il serait incapable d’être militaire. Il joint donc les Forces par goût mais aussi pour défier son père. Il devient caporal d’infanterie et a l’occasion de former les hommes. Lorsque la guerre de Corée est déclarée, il n’est pas envoyé outre-mer immédiatement. Il fera partie de la dernière rotation, celle qui assiste à la fin des hostilités. Après la guerre de Corée il quitte l’Armée et y revient quelques années plus tard. Ne voulant plus être fantassin, il s’enrôle alors à titre de technicien en approvisionnement au sein du Royal Canadian Ordnance Corps. C’est à ce titre qu’il part pour l’Égypte dans le cadre de la Première Force d'Urgence des Nations Unies (FUNU 1).

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
:49
Personne interviewée :
Charles Émile Trudeau
Guerre ou mission :
Guerre de Corée
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Royal 22e Régiment
Grade militaire :
Caporal
Occupation :
Fantassin

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