Le coquelicot

Aujourd’hui, le coquelicot est le symbole du souvenir le plus répandu.

Ces petites fleurs rouges fleurissaient autour des tombes des soldats après que les sols de France et de Belgique étaient devenus riches en calcaire à cause des décombres et des débris causés par les combats.

En 1915, John McCrae, un médecin qui servait au sein de l’Artillerie canadienne, mit ce phénomène en évidence dans son célèbre poème In Flanders Fields (Au champ d’honneur).

La campagne du coquelicot

La Campagne du coquelicot constitue l’un des programmes les plus importants de la Légion royale canadienne. Les fonds provenant des ventes de coquelicots permettent d’offrir une aide financière directe aux anciens membres des forces dans le besoin, et de subventionner l’achat d’appareils médicaux, la recherche, les services à domicile, les établissements de soins, etc.

La Campagne du coquelicot débute le dernier vendredi d’octobre et se poursuit jusqu’au 11 novembre.

Comment porter votre coquelicot

Si possible, le coquelicot se porte à la boutonnière gauche. Si vous n’avez pas de revers, la Légion royale canadienne recommande doit être porté sur le côté gauche, au-dessus du cœur.

Le coquelicot de boutonnière peut être porté pendant toute la période du Souvenir et doit être enlevé à la fin du jour du Souvenir. Plusieurs personnes déposent leur coquelicot à la base du cénotaphe, comme geste de respect, à la fin de la cérémonie.

Selon la tradition, le coquelicot ne se porte que durant la période de commémoration annuelle, cependant il peut être porté dans d’autres occasions. Il n’est pas inhabituel de voir des gens porter le coquelicot au cours d’activités commémoratives tenues tout au long de l’année, comme un anniversaire commémorant une bataille importante, un service commémoratif tenu dans le cadre d’un congrès de la Légion royale canadienne, ou d’autres occasions similaires. Par exemple, le coquelicot est souvent porté lors de pèlerinages outre-mer d’Anciens Combattants Canada. Le coquelicot peut également être porté par les gardes de drapeau consacré lors d’un défilé ou par les membres de la Légion qui assistent à un service funèbre d’un ancien combattant ou de l’un de leurs membres. La meilleure approche est de suivre l’exemple des organisateurs de l’activité.

Si vous êtes l’organisateur, vous pouvez demander conseil à la Légion royale canadienne qui supervise la politique et les procédures entourant le port du coquelicot.

Un symbole du Souvenir

 

C’est au cours des guerres napoléoniennes (1799 – 1815) que l’on commença à remarquer le coquelicot, cette fleur mystérieuse qui poussait sur les tombes des soldats morts au combat.

Deux jours avant l’Armistice, Moina Michael, une Américaine d’Athens, en Géorgie, lut le poème In Flanders Fields et eut l’idée de porter un coquelicot durant toute l’année en souvenir de ceux qui étaient morts à la guerre.

En 1920, Anna Guérin (la dame française aux coquelicots) participait au congrès national de la Légion américaine à titre de représentante du secrétariat du YMCA de la France. Elle fut inspirée par l’idée de Moina Michael d’utiliser le coquelicot comme fleur du Souvenir et elle crut que le coquelicot pourrait également servir à amasser des fonds pour aider les démunis. Elle proposa de fabriquer des coquelicots et de les vendre afin de recueillir des fonds pour les enfants orphelins et d’autres personnes qui avaient grandement souffert des répercussions de la guerre.

En 1921, Mme Guérin se rendit au Canada et convainquit la Great War Veterans Association of Canada (l’ancêtre de la Légion royale canadienne) d’adopter le coquelicot comme symbole du Souvenir dans le cadre de campagnes de financement, et c’est ce que fit l’association le 5 juillet de cette même année.

La même année, le feld-maréchal Earl Haig, commandant en chef des armées britanniques en France et en Belgique et principal fondateur de la Légion britannique, entendit parler de l’idée de madame Guérin et encouragea l’organisation du British Poppy Day Appeal (l’appel de fonds de la Journée du coquelicot en Grande-Bretagne) par la Légion en vue d’amasser des fonds pour les anciens combattants pauvres et handicapés.

Information connexes

John McCrae

Le coquelicot et la campagne du coquelicot (La Légion royale canadienne)