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À la mémoire de :

Soldat Arsène Joseph Delvaux

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Maple leaf on headstone

Service militaire

Numéro de service : 847523
Âge : 41
Grade : Soldat
Force : Armée
Unité/Régiment : Canadian Infantry (Quebec Regiment)
Division : 22nd Bn.
Naissance : 4 mars 1877 Marcinelle (Charleroi), Hainaut, Belgique
Enrôlement : 4 mars 1916 Amherst, Nouvelle-Écosse
Décès : 27 août 1918 Chérisy, France

Lieu de l’enterrement/commemoration

Référence funéraire : VIII. E. 10.
Informations Complémentaires
Baptisé Arselle-Joseph Delvaux. Fils de Désiré-Joseph Delvaux (décédé 1891) et Zélie Dauvin ; époux d’Alphonsine Debroux (1899). L’épouse et la mère ont résidé à Marcinelle, Belgique et à Joggins Mines, Nouvelle-Écosse. Arselle s’identifiait depuis au moins 1905 avec le prénom « Arsène » et il est inscrit Arsène au Livre du Souvenir. Il avait aussi déclaré être né en 1879 lors de son enrôlement.

Peu d’informations ont pu être glanées au sujet de ce brave qui, à quarante ans, n’a pas hésité à s’enrôler pour aller défendre son pays natal. Bon sang ne saurait mentir. Selon des bribes d’informations de son dossier et de documents de douane, on peut établir qu’il était mineur de métier et comme des milliers d’Européens, il était venu en Amérique pour se refaire une vie. Lui et son épouse sont arrivés séparément au Canada en 1901-1902 et après deux tentatives aux États-Unis, en Arkansas et en Pennsylvanie, il se sont finalement établis à Joggins Mines, un site houiller de la Nouvelle-Écosse. Ils ont toujours gardé un lien avec la Belgique et ils y sont allés et revenus à quelques reprises. Il semble qu’Arsène n’ait jamais demandé la citoyenneté canadienne.Enrôlé au 150e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien, il arrive à Liverpool, en Angleterre, le 6 octobre 1916. Il est affecté au Canadian Engineers Training Depot du 16 novembre 1916 au 19 janvier 1917 pour passer à la 1st Tunneling Company jusqu’au 12 octobre 1917, alors qu’il est muté au 22e Bataillon. Le 4 mars 1918, on lui octroie l’insigne de bonne conduite.

« le 27 août [1918], à 430 hrs, le 22e gagne le point de rassemblement en vue de l’attaque. Les tranchées de départ s’appellent « la Panthère » et « L’Aigrette ». À 1000 hrs, l’artillerie ouvre un barrage de toutes ses pièces sur les tranchées allemandes. Trois minutes après, le 22e, une fois de plus, saute le parapet et est accueilli par un feu intense d’artillerie et de mousqueterie… Pendant deux longues heures, c’est l’approche lente, par petits groupes, procédant par bonds, d’un trou d’obus à l’autre, à travers les barbelés, dans la plaine fauchée par des mitrailleuses, arrosée de shrapnels et martelés par les obus, Aux tranchées ennemies, c’est le corps à corps, la baïonnette. » Histoire du 22e Bataillon canadien-français, tome 1, 1914-1919, page 365-366.

Il a été tué au combat lors de la bataille de Chérisy pendant un assaut de Neuville-Vitasse vers Wancourt.

Dans les livres du souvenir

Inscription commémorative sur la :

Page 396 du Livre du Souvenir de la Première Guerre mondiale.
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CIMETIÈRE BRITANNIQUE DE WANCOURT Pas de Calais, France

Wancourt est un village situé à 8 kilomètres environ au sud-est d'Arras. Il se trouve à 2 kilomètres au sud de la route principale allant d'Arras à Cambrai. Le cimetière est à peu de distance du village, en direction sud-est, juste en sortant de la route D35.

Pour plus d’informations, visitez la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth (site disponible en anglais seulement).

 

L’image du coquelicot est une marque déposée de la Légion royale canadienne (Direction nationale) et est utilisée avec sa permission. Cliquez ici pour en savoir plus sur le coquelicot.

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