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À la mémoire de :

Lieutenant Aimé Louis René Des Rosiers

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Service militaire

Âge : 25
Grade : Lieutenant
Force : Armée
Unité/Régiment : Royal 22<sup>e</sup> Régiment, R.C.I.C.
Naissance : 21 juin 1919 Montréal
Enrôlement : 1 décembre 1941 Montréal
Décès : 3 janvier 1945 Près du canal di Bonifica, Italie

Lieu de l’enterrement/commemoration

Référence funéraire : II. B. 10.
Informations Complémentaires
Baptisé Aimé Louis René Desrosiers, il a servi sous le nom de Louis DesRosiers. Fils de Leopold Desrosiers et de Marie Anne Collard. Neveu de Lt.-Col. W. Des Rosiers, de Ville de Québec.

Il a servi antérieurement au COTC de l’Université de Montréal de juillet 1940 à son enrôlement au Fusiliers Mont-Royal le 1er décembre 1941, matricule D-63514. Le 5, il est promu sergent, le 7 mars 1942, 2e lieutenant et le 11 avril 1942. Le 13 mai 1943, il s’embarque pour la Grande-Bretagne où il arrive le 22. Le 8 juin suivant, il est affecté au Régiment de La Chaudière. Muté au Royal 22e Régiment le 19 février 1944, il s’embarque pour la Méditerranée et débarque en Italie le 3 mars suivant.

Le 16 mai 1944, près de Pignataro (Italie), deux compagnies sont déployées sur le flanc d’une colline. À 6 h 15, commença le bombardement préparatoire… Sur la droite, le peloton du lieutenant Dussault occupait un front si étendu qu’il risquait d’éparpiller ses forces… En conséquence, le commandant de la compagnie ordonna au lieutenant Louis DesRosiers de se lancer dans la mêlée. DesRosiers se heurta à une patrouille ennemie qui protégeait avec acharnement une croisée de chemins. À leur tour, les hommes de ce deuxième peloton durent livrer un furieux combat. Bientôt les Allemands reculèrent. DesRosiers et ses hommes entrèrent dans la ferme; les occupants furent faits prisonniers… Un nid de mortiers et de mitrailleuses, dissimulé dans un abri camouflé et blindé, permettait à l’adversaire de tirer sans danger sur les assaillants… Le lieutenant DesRosiers et le sergent Fernand Blanchette s’en chargèrent. À plat ventre, ou par bonds, ils franchirent la distance qui les séparait du retranchement. En cours de route, DesRosiers et Blanchette débusquèrent deux mitrailleurs dans une tranchée et les firent prisonniers. Parvenu aux bords de la redoute, DesRosiers, protégé par le tir du chef de section, le caporal Fortunat Appleby, réussit à la faire sauter. Fier de son succès, le lieutenant DesRosiers rangea ses hommes dans les positions allemandes nouvellement conquises », Histoire du Royal 22e Régiment, page 248.

Il est blessé une première fois au combat le 21 octobre 1944, d’un éclat à la tête et est transporté è la 5th Canadian CCS, puis à la 5th CLFA le même jour et au 83rd CGH. Le 23, il est transféré au 3rd CGH, puis au 1st CGH où il séjourne jusqu’au 16 novembre 1944. Il poursuit sa convalescence au 1st CCDB jusqu’au 11 décembre 1944. Il est blessé une deuxième fois le 23 décembre 1944 d’éclats à la jambe droite, blessure qui ne nécessite pas son évacuation.

À midi, le 3 janvier [1945], deux pelotons de la compagnie du major Tellier atteignaient le haut d’une digue. Les lance-flammes contribuèrent largement au succès de cette percée. Dès que les jets puissants apparaissaient, l’ennemie se repliait. Vers 15 heures, malgré le tir des mortiers et des francs-tireurs ennemis, le peloton du centre de la compagnie A se mit à graver les terrassements. Des douze hommes qui le composaient, un seul atteignit le sommet les autres tombèrent morts ou blessés [dont DesRosiers], Histoire du Royal 22e Régiment, pages 345-346.

Il est d’abord porté disparu le 3 janvier 1945. Puis, pour les fins officielles du service, il est déclaré avoir été tué au combat le 13 janvier 1945 par une roquette antichar sur les digues du canal Di Bonifica (Italie) le 1945-06-11.

Citation à l’Ordre du Jour : « Le Roi a gracieusement approuver la récompense de la citation à l’Ordre du Jour, en reconnaissance de la bravoure et du service distingué d’Aimé Louis René Des Rosiers, lieutenant, au R22eR, The London Gazette, numéro 38, édition du 22-9-45, et numéro 39425, édition du 8-1-46. » Le certificat accompagnant cette citation est daté du 1948-04-08 et a été remis au père le 1948-06-03.

Dans les livres du souvenir

Inscription commémorative sur la :

Page 509 du Livre du Souvenir de la Seconde Guerre mondiale.
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Cimetière de guerre de Ravenne Italie

Le cimetière de guerre Ravenna se trouve sur une route communale, à un kilomètre au sud de la route principale de Ravenne à Ferrare (route no SS16), près du village de Piangipane, dans la commune et province de Ravenne. À partir de la route principale, le virage se trouve à la borne kilométrique 143, à 12 kilomètres à l'ouest de Ravenne. Ce virage est indiqué par un panneau de la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth, qui annonce la direction du cimetière. Il y a aussi un panneau routier qui précise que Piangipane est à 4 kilomètres. Continuez sur cette route secondaire jusqu'à un autre panneau de la Commission. L'entrée du cimetière se trouve du côté gauche de la route

Pour plus d’informations, visitez la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth (site disponible en anglais seulement).

 

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