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Le Canada se souvient - Édition 2018 - Page 1

Le Canada se souvient de la guerre de Corée

Soldats du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry en patrouille, mars 1951.
Photo : Bibliothèque et Archives Canada PA-115564

La guerre de Corée éclata le 25 juin 1950 lorsque la Corée du Nord envahit la Corée du Sud. Ces actions déclenchèrent une crise majeure dans ce pays que l’on baptisait alors « Pays du matin calme » et l’Organisation des Nations Unies (ONU) vota en faveur de l’envoi d’une force multinationale outre-mer pour intervenir et ainsi restaurer la paix.

La guerre de Corée représente l’un des chapitres les plus importants de l’histoire militaire du Canada; plus de 26 000 Canadiens y participèrent. À l’été 1950, les destroyers de la Marine royale canadienne commencèrent à patrouiller les eaux au large de la péninsule coréenne et l’Aviation royale canadienne commença à effectuer des trajets aériens entre l’Amérique du Nord et l’Asie. L’Armée canadienne envoya  rapidement des soldats pour participer aux opérations terrestres des Nations Unies et nos hommes participèrent aux combats violents à Kapyong, à Chail-li, à la cote 355 et au « Crochet » pendant ce conflit. Il s’agissait de missions très dangereuses et, tristement, 516 Canadiens y perdirent la vie.

Les combats en Corée cessèrent finalement avec la signature d’un armistice à Panmunjom, le 27 juillet 1953. Cependant, aucun traité de paix ne fut signé pour officiellement mettre fin à la guerre; ainsi, les tensions entre la Corée du Nord et la Corée du Sud ont continué pendant des décennies après le conflit.

Cette année marque le 65e anniversaire de l’armistice de la guerre de Corée et notre pays salue les réalisations et les sacrifices des Canadiens qui y ont si courageusement participé.

Oyez, oyez!

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Les cent jours du Canada : 8 août au 11 novembre 1918

Des soldats canadiens heureux sur un char après la bataille d’Amiens en août 1918.
Photo : Bibliothèque et Archives Canada PA-003022

Bon nombre de gens considèrent la Première Guerre mondiale de 1914-1918 comme l’un des points tournants de l’histoire du Canada, lequel contribua à marquer notre évolution en tant que pays indépendant. Nos soldats jouèrent un rôle impressionnant dans ce conflit, couronné par une série de grandes victoires dans les derniers mois des combats que l’on baptisa l’offensive des « cent jours », laquelle eut lieu à la fin de l’été et à l’automne de 1918.

Le 8 août 1918, les Alliés déclenchèrent la bataille d’Amiens dans le Nord de la France; les Canadiens furent chargés d’être à la tête de cette attaque. Cette offensive, où nos soldats réussirent une avancée majeure, fut un grand succès. Le commandant en chef de l’Armée allemande déclara ce jour « jour de deuil de l’Armée allemande ».

Les Alliés continuèrent sur cette lancée pour accentuer la pression sur leurs adversaires; le Corps canadien serait encore appelé à maintes reprises au cours des semaines et des mois qui suivront. Nos soldats traversèrent successivement la ligne Hindenburg, le canal du Nord jusqu’à Cambrai, avant de se trouver à Mons, en Belgique, le 11 novembre 1918. Ce jour marque l’entrée en vigueur de l’armistice mettant fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale.

Les Canadiens contribuèrent à mettre fin à l’impasse de la guerre de tranchées sur le front occidental, qui dura quatre longues années. Le prix de la victoire fut cependant très élevé : plus de 6 800 de nos soldats perdirent la vie et environ 39 000 furent blessés pendant les trois derniers mois du conflit. Un siècle plus tard, nous nous souvenons encore...

Nous nous souviendrons d’eux

Des Torontois célèbrent l’Armistice.
Photo : Archives de la Ville de Toronto. Fonds 1244 Fiche 888

La Première Guerre mondiale prit fin à la onzième heure du onzième jour du onzième mois en 1918. Il s’agissait alors du plus grand conflit que le monde avait connu et quelque neuf millions de combattants, dont plus de 66 000 Canadiens et Terre-Neuviens, y perdirent malheureusement la vie.

Le 11 novembre 1918 fut un jour de grande fête et de soulagement, mais également une journée où on éprouva des sentiments profonds de perte et de chagrin. Dans notre pays comme ailleurs dans le monde, les gens aspiraient à se souvenir de ceux qui s’étaient battus et qui avaient consenti le sacrifice ultime. L’année suivante, la première journée de l’Armistice eut lieu et, au fil du temps, on commença à reconnaître le 11 novembre comme jour du Souvenir au Canada, jour qui nous donne l’occasion de faire une pause en l’honneur de tous ceux et celles qui ont servi et qui sont morts à la défense de la paix et de la liberté.

Comment participerez-vous au jour du Souvenir 2018, un siècle après la fin de la Première Guerre mondiale?

Des « montagnards » canadiens en Sicile

Régiment de Trois-Rivières à Regalbuto, Sicile, le 4 août 1943.
Photo : BAC PA-170290

À l’été 1943, les Alliés préparaient un débarquement amphibie majeur au sud de l’Europe. L’assaut, connu sous le nom de code Opération Husky, était prévu en Sicile. L’Italie, alors sous le règne du dictateur Benito Mussolini, collaborait avec l’Allemagne nazie. Cette offensive, composée de presque 3 000 navires alliés, compte parmi les plus grandes invasions navales de l’histoire militaire.

L’opération connut des débuts difficiles. Trois navires transportant des troupes, des véhicules, des fournitures et du matériel provenant de la Grande-Bretagne furent coulés par des  sous-marins allemands, et 58 Canadiens y perdirent la vie. Malgré ces pertes, les Alliés maintinrent le cap. Juste avant l’aube, le 10 juillet 1943, des troupes canadiennes, britanniques et américaines débarquèrent sur une étendue de 120 kilomètres sur les côtes de la Sicile. Au cours des semaines qui suivirent, nos hommes firent face à des conditions extrêmes : la poussière saturait l’air et la chaleur estivale était étouffante. Le terrain montagneux donnait l’avantage aux forces ennemies en défense, et les véhicules militaires étaient souvent inutiles. Nos soldats devaient même utiliser des ânes pour transporter leurs provisions à travers les collines. Les Canadiens persévérèrent et continuèrent leur marche pendant des centaines de kilomètres, prouvant ainsi leur endurance et leur persévérance. La légende raconte qu’un maréchal allemand les aurait même surnommés les « montagnards ».

Au 17 août 1943, toute la Sicile avait été conquise. La mer Méditerranée était alors prête pour la navigation alliée, la dictature de Mussolini fut renversée et le gouvernement italien rejoignit les forces alliées peu de temps après. L’opération Husky fut un succès. Malheureusement, les combats firent plus de 2 300 victimes parmi les Canadiens, dont 562 qui perdirent la vie.

En souvenir de John McCrae

Image: © Postes Canada

Le lieutenant-colonel John McCrae était officier médical canadien pendant la Première Guerre mondiale, et il était aussi poète. En 1915, il écrivit In Flanders Fields, au lendemain de la mort de son ami proche, le lieutenant Alexis Helmer, tué par un obus d’artillerie. Malheureusement, John décéda d’une pneumonie le 28 janvier 1918. Son poème émouvant devint l’un des ouvrages les plus cités sur la guerre et contribua à faire du coquelicot un célèbre symbole du Souvenir.

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