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Équipage professionnel sur le Protecteur

Des héros se racontent

Équipage professionnel sur le Protecteur

Transcription
Le premier équipage du Protecteur, eux autres étaient fatigués, faisait long. Aussi l’inconnu mettait beaucoup de pression sur eux. Il fallait porter toujours nos masques de gaz, il fallait toujours avoir nos injections automatiques pour du gaz, du “Nerve Gas”. On avait vraiment peur parce que, avant que le combat commence, tu sais Saddam Hussein était très confiant, alors c’était, il y avait beaucoup de tensions. Mais mon deuxième équipage, eux autres étaient frais. Le moral était très haut. Puis les Canadiens, on est très professionnels, et respectés par les autres militaires aussi, les Américains étaient très contents d’avoir les Canadiens là avec eux. Parce qu’on était professionnel, ils pouvaient se fier sur nous autres, de s’occuper des choses, comme la sécurité des bateaux d'approvisionnement, les communications, le transport en hélicoptère, les escortes aux navires-hôpitaux. Mais le moral était haut, on était fier d’être là. Puis la majorité de l’équipage était des volontaires, moi j’étais volontaire, je voulais être là. On faisait notre job, professionnellement. Il y a toujours, c'est l'inconnu qui est difficile, puis passer un Noël sans la famille, ça c'est difficile, ça affecte le moral. Tout le monde était professionnel. Moi, j’avais une confiance en mon capitaine extraordinaire puis lui, je sentais une confiance de lui sur moi puis mon équipage. Je m'en souviens, des fois, il y a certains officiers en charge qui demandent des rapports formels ou des records formels. Moi, j’allais tous les jours, je le rencontrais sur le pont, il était assis dans son siège puis il lisait ses messages importants, puis j’allais à lui, puis lui m’appelle: «Wings». Il dit: «Well Wings, comment ça va aujourd’hui?» Je dis les hélicoptères sont biens, on est prêt monsieur. Il dit «Merci». C’est tout ce que ça prenait. Si j’avais une demande, c’était bien compris. Alors, il y avait une confiance entre professionnels pour tout le monde. On avait à bord aussi une équipe de chirurgie. C’était des gens qui étaient des docteurs dans l'Armée, ils sont jamais allés en mer. Ils étaient très professionnels. Ils ont joué beaucoup de cartes, ils avaient pas grand-chose à faire, ils ont joué beaucoup de cartes mais ils étaient très professionnels, puis ça prend pas longtemps avant qu'on est tous ensemble en famille. Puis on jase, on parle, on se supporte l’un l’autre, c’était vraiment bien.
Description

M. Cormier se rappelle comment l’équipage sur le navire Protecteur agissait de manière professionnelle et que les liens aident les membres à se supporter.

Charles Cormier

M. Cormier est né à Moncton le 3 avril 1952. À l'âge de 16 ans, il se joint à la milice et entretient l'idée de devenir officier de char blindé, mais une fois enrôlé pour de bon, il préfère devenir pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote, il est envoyé prendre part à la guerre du Golfe, où il devient pilote d'hélicoptère Sea King. Il y reste jusqu'au jour de la Victoire et revient au Canada le 7 avril 1991. Deux mois plus tard, après 24 ans de service, il quitte les forces et devient inspecteur d'aviation civile pour Transport Canada. Aujourd'hui, en plus de dessiner des plans de procédure d'atterrissage pour les aéroports, il sert également le public en tant que conseiller municipal pour la ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
11 mars 2005
Durée :
3:00
Personne interviewée :
Charles Cormier
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Emplacement géographique :
gulf Persique
Campagne :
Guerre du Golfe Persique
Branche :
Aviation
Unité ou navire :
HMCS Protecteur
Grade militaire :
Lieutenant-colonel
Occupation :
Pilote

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Date de modification :