Colonel Fernand Mousseau
Des héros se racontent
Colonel Fernand Mousseau
Transcription
Description
M. Faribault parle du colonel Fernand Mousseau qui a été fait prisonnier en Normandie et qui a passé beaucoup de temps avec le maquis.
Pierre Faribault
M. Faribault est né à Montréal, au Québec, le 11 octobre 1919. Il a passé une partie de sa jeunesse à l'Assomption en raison du décès de sa mère survenu lorsqu'il était très jeune. Son grand-père était avocat et son arrière-arrière-grand-père, lieutenant-colonel du régiment de Lavaltrie (date non disponible). Sa carrière militaire commence alors qu'il est commandant du corps de cadets du Mont Saint-Louis avec l'unité de COTC, le corps d'officiers. Il fait son cours d'officier (sous-lieutenant) et il s'enrôle comme volontaire, en août 1941, à l'âge de 21 ans, avec le régiment des Fusiliers Mont-Royal. Après une autre période d'entraînement à Farnham, au Québec, il devient lieutenant. On l'envoie par la suite en Angleterre et en Écosse où l'entraînement se poursuit. Après presque deux ans et demi, il participe à plusieurs batailles au front, dont celle de Groningue en Hollande. Il est officier de transport et commandant de compagnie à plusieurs reprises. Lors d'une bataille en Allemagne, son peloton capture 75 Allemands. En 1945. il prend part aux célébrations de la fin de la guerre à Berlin ainsi qu'à Paris. Il est de retour au Canada en octobre 1945. En l'an 2 000, lui et plusieurs autres anciens combattants canadiens ont été reçus de façon officielle par le gouvernement hollandais, lors d'un pèlerinage organisé par le gouvernement du Canada. M. Faribault vit à Montréal.
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Anciens Combattants Canada
- Durée :
- 00:40
- Personne interviewée :
- Pierre Faribault
- Guerre ou mission :
- Seconde Guerre mondiale
- Emplacement géographique :
- France
- Branche :
- Armée
- Unité ou navire :
- Fusiliers Mont-Royal
- Grade militaire :
- Lieutenant
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Antécédents
Il se présente, donne sa date de naissance ainsi que l'endroit où il est né. Son arrière-arrière-grand-père était lieutenant-colonel du régiment de Lavaltrie.
Engagement et formation d'officier
M. Faribault parle de ses débuts dans les forces alors qu'il est avec les cadets. Il suit sa formation d'officier (sous-lieutenant) à Saint-Jérôme et il s'enrôle en août 1941, à l'âge de 21 ans. Après un entraînement à Farnham, il devient lieutenant dans l'infanterie; il est envoyé en Angleterre quelques mois plus tard.
La traversée
M. Faribault raconte qu'il a fait la traversée vers l'Écosse sur le Queen Mary avec 18 000 autres passagers. La traversée a pris quatre jours.
Entraînement et officier de renfort en attente
M. Faribault raconte qu'il a passé deux ans et demi à s'entraîner et à suivre des cours de toutes sortes avant de vraiment prendre part à l'action.
La vie sociale en Angleterre
M. Faribault parle de sa vie sociale alors qu'il a été deux ans et demi en entraînement en Angleterre. Il se rendait à Londres et à d'autres endroits pour y manger et aller au cinéma
L'arrivée d'un renfort au régiment
M. Faribault raconte qu'il a été envoyé au front comme officier de transport. Il a revu des gars qu'il connaissait à Montréal lorsqu'il était plus jeune.
Prendre le commandement au front
M. Faribault explique le rôle qui lui a été confié lorsqu'il a pris le commandement du régiment, à la suite du décès du lieutenant.
L'avance en Allemagne et en Hollande
Le régiment de M. Faribault a reçu ordre de se rendre en Hollande. Après avoir pris Calcar, en Allemagne, le régiment s'est rendu jusqu’à Groningue, en Hollande.
Remise de la Croix militaire et capture de soldats Allemands
M. Faribault raconte une bataille qu'il a livrée contre les Allemands, à la frontière de la Hollande et de l'Allemagne, alors qu'il était en charge d'un peloton. Ils ont capturé 75 prisonniers Allemands.
La gratitude des Hollandais
M. Faribault parle du pèlerinage qu'il a fait en Hollande, en l'an 2 000, avec le gouvernement du Canada.
La Bataille de Groningue
M. Faribault parle de certaines batailles auxquelles il a participé en Hollande, dont celle de Groningue, la plus importante.
Contrôle de la troupe après la victoire et découverte d'un baril de gin en Hollande
M. Faribault raconte qu'après la bataille de Groningue ses soldats ont trouvé un baril de gin. Alors, ils ont rempli leurs gourdes et ils se sont bien amusés.
Capture de l'aérodrome Alexander à Oldenburg, en Allemagne, et annonce de la fin de la guerre
M. Faribault parle de la stratégie employée pour traverser un canal qui les séparait de l’aérodrome Alexander, en Allemagne, aérodrome que sa compagnie devait capturer.
Défilé de la victoire à Berlin, après la guerre
M. Faribault raconte qu'il a été choisi pour faire partie d'un bataillon spécial qui se rendrait à Berlin assister au défilé de la victoire, à la fin de la guerre. Il a trouvé pénible de voir Berlin parce que tout avait été détruit. Il était bien logé et il s'est quand même bien amusé pendant trois semaines.
Célébrer la fin de la guerre à Paris
M. Faribault raconte que, après Berlin, on lui a remis un laissez-passer de neuf jours pour Paris où il a bien mangé et bu du bon champagne. Il parle aussi de ce qu'il a vendu sur le marché noir pendant qu'il était à Berlin.
Le retour et l'accueil au Canada
Après avoir fêté à Paris, M. Faribault a été envoyé en Angleterre pour préparer le retour du régiment. Puisqu'il n'y avait pas de bateau pour revenir au Canada, M. Faribault profita de ses congés pour aller à Londres, où il a dépensé tout son argent. Finalement, le 28 octobre, il est revenu au Canada à bord du Queen Elizabeth, et il a pu retrouver les siens à Montréal.
La peur
M. Faribault parle de la peur ressentie durant la guerre et de la perte de quatre de ses hommes.
La population allemande
M. Faribault parle du temps où il était en Allemagne et du marché noir qui s’y faisait.
Le soldat canadien-français
M. Faribault raconte la vie de tous les jours durant la guerre en citant divers exemples.
Le courrier
M. Faribault parle du courrier que les soldats recevaient. Plus que des lettres, il arrivait que les paquets contiennent même de la boisson. M. Faribault parle aussi du code qu'il employait lorsqu’il écrivait à sa famille.
La fierté d'avoir servi
M. Faribault explique ce qui l'a poussé à faire la guerre.
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