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Février 2024

Le Salut! bannière avec les mots, Fièr d'être au service des vétérans du Canada.

Dites-nous ce que vous pensez de Salut! en nous envoyant un courriel.

Commémoration

Financement disponible pour les projets commémoratifs du 2e Bataillon de construction

Faites une demande dès aujourd’hui!

Planifiez-vous un projet qui commémore l’héritage du 2e Bataillon de construction? Vous pouvez demander un financement particulier dans le cadre du Programme de partenariat pour la commémoration dans notre portail en ligne.

Le 2e Bataillon de construction a été créé le 5 juillet 1916, pendant la Première Guerre mondiale. Il s’agissait d’une unité isolée composée de non-combattants ainsi que de la première et unique formation de la taille d’un bataillon constituée uniquement de Noirs dans l’histoire militaire canadienne.

Tout au long de la guerre, les membres du 2e Bataillon de construction ont subi un racisme systémique, explicite ou implicite, et ils ont fait preuve de résilience, de détermination et de force face à l’adversité.

Les demandes pour les projets dans le cadre des volets engagement communautaire et monuments commémoratifs de guerre dans les collectivités commémorant l’héritage du 2e Bataillon de construction sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi, jusqu’au 31 mars 2024.

La création de ce financement dédié répond à l’une des recommandations du Comité consultatif national sur la présentation d’excuses, qui est de mettre sur pied un fonds d’héritage à long terme qui crée des possibilités continues d’éducation, de souvenir et de commémoration.

Consultez notre site Web pour en savoir plus et présenter soumettre votre demande!


Le Bal de Neige à Ottawa et à Gatineau

Célébrez les 100 ans de l’ARC

Un logo circulaire du Bal de Neige est représenté.

Du 2 au 19 février, le Bal de Neige battait son plein à Ottawa et à Gatineau. Cette année, notre sculpture de glace et notre exposition étaient axées sur le 100e anniversaire de l’Aviation royale canadienne (ARC). L’exposition mettait en lumière les dates importantes et les personnes qui ont contribué à façonner l’ARC que nous connaissons aujourd’hui.

L’exposition et la sculpture de glace étaient situées près du Monument commémoratif de guerre du Canada à Ottawa. Si vous étiez dans la région de la capitale nationale, nous espérons que vous avez pu y jeter un coup d’œil pour en apprendre davantage sur 100 ans d’innovations et de réalisations héroïques.

En 2024, ACC tiendra divers événements visant à souligner le service et les sacrifices des membres de l’ARC au cours des 100 dernières années. Pour en savoir plus sur le centenaire, visitez la page Web de l’ARC 2024.

Nous avons également eu une sculpture sur neige et une exposition commémorative à Winnipeg, dans le cadre du Festival du Voyageur qui s’est tenu du 16 au 25 février, au Musée de l’aviation royale de l’Ouest canadien.

 

Calendrier de commémoration

Début février :
Les premiers éléments du groupement tactique du 3 PPCLI arrivent en Afghanistan, 2001
1er février :
La Marine royale du Canada, l’Armée canadienne et l’Aviation royale du Canada sont unifiées pour former les Forces armées canadiennes, 1968
8 février :
Début de l’opération Veritable pendant la Seconde Guerre mondiale, 1945
21 février :
Les soldats canadiens sont attaqués pour la première fois pendant la guerre de Corée, en 1951
25 février :
Les FAC lancent l’opération Mobile en réponse aux troubles en Libye, 2011
28 février :
Fin de la guerre du Golfe, 1991
Prochaines dates :
7 mars :
Les soldats du 3 PPCLI lancent l’assaut contre la cote 532; il s’agit de l’une des premières actions du Canada en Corée du Sud, 1951
10 mars :
Cérémonie visant à souligner le 10e anniversaire de la fin de la mission du Canada en Afghanistan au Monument commémoratif de guerre du Canada
10 mars :
Fin de la bataille du Rhin pendant la Seconde Guerre mondiale, 1945
12 mars :
Fin de la mission du Canada en Afghanistan, 2014 [10e anniversaire]
13 mars :
Début de la mission de maintien de la paix à Chypres, 1964 [60e anniversaire]
24 mars :
Les premières frappes aériennes de CF-18 Hornet ont lieu pendant les opérations de l’OTAN au Kosovo, 1999
31 mars :
La bataille de Hart’s River a lieu pendant la guerre d’Afrique du Sud, 1902
31 mars :
Fin du plan d’entraînement aérien du Commonwealth britannique pendant la Seconde Guerre mondiale, 1945
 

Programmes et services

Nouveau service de soutien par les pairs pour l’inconduite sexuelle et les traumatismes sexuels liés au service militaire

Le Centre de soutien et de ressources sur l’inconduite sexuelle (CSRIS), en partenariat avec Anciens Combattants Canada (ACC), invite les personnes intéressées à formuler leurs commentaires sur un service de soutien par les pairs pour les personnes touchées par un traumatisme sexuel lié au service militaire.

Le Groupe de soutien formel par les pairs comprend huit séances virtuelles de 90 minutes et deux séances informelles par l’intermédiaire de Microsoft Teams, disponibles en français ou en anglais. Le groupe met l’accent sur la confidentialité ainsi que l’engagement actif des pairs et il contribue à accroître le soutien social. Pour en savoir plus, consultez la page Web du Groupe de soutien formel par les pairs.

Si vous souhaitez y participer, veuillez vous inscrire à un Groupe de soutien formel par les pairs en envoyant un courriel à l’adresse SMSRCPSP-CSRISPSP@forces.gc.ca.

Si vous avez vécu un acte d’inconduite sexuelle ou un traumatisme sexuel lié au service militaire pendant votre service et que vous avez besoin d’un soutien immédiat, veuillez appeler la ligne du CSRIS, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1-844-750-1648.

 

Accès à des conseils financiers professionnels

Si vous avez reçu un paiement forfaitaire d’Anciens Combattants Canada et que vous souhaitez obtenir des conseils professionnels pour vous aider à gérer vos finances, nous pouvons vous rembourser ces frais.

Si vous présentez une demande dans les 12 mois suivant la réception de la décision relative à votre paiement forfaitaire, vous pouvez recevoir jusqu’à 500 $ pour obtenir des conseils d’un professionnel des finances sur la façon d’investir et de gérer le paiement forfaitaire, ou pour déterminer quelle option entre un paiement forfaitaire ou des paiements mensuels vous convient le mieux.

Voici certaines des indemnités pour lesquelles vous pouvez bénéficier de conseils financiers :

  • une indemnité d’invalidité
  • une indemnité pour blessure grave
  • une indemnité de captivité
  • une prestation de décès pour survivants

Certains frais liés aux services professionnels ne sont pas remboursables :

  • la préparation d’une déclaration de revenus;
  • les commissions ou frais annuels sur vos investissements;
  • les frais de voyage.

Voici quelques conseils pour vous aider à gérer un paiement forfaitaire non imposable.

Êtes-vous admissible?

Si vous recevez un paiement forfaitaire égal ou supérieur à 5 % du montant maximal de l’indemnité d’invalidité, vous pouvez recevoir un remboursement pour les frais liés aux conseils financiers que vous avez engagés.

Remarque : Soumettez-nous la facture et nous vous rembourserons. Malheureusement, nous ne pouvons pas payer directement le fournisseur.

Téléchargez le formulaire de demande de remboursement. Déposez-le ensuite à un bureau d’ACC. Vous pouvez également envoyer votre formulaire dûment rempli directement à l’adresse indiquée sur le formulaire.

Appelez-nous au 1-866-522-2022 ou communiquez avec le personnel d’un bureau d’ACC si vous souhaitez obtenir de l’aide pour remplir cette demande.

L’Agence de la consommation en matière financière du Canada peut vous fournir de plus amples renseignements sur la planification financière. Composez le 1-866-461-3222 ou envoyez un courriel à l’adresse info@fcac.gc.ca.

 

Histoires de vétérans

Un ancien agent de la GRC raconte son parcours de guérison

Veuillez prendre note que le nom de l’auteur, le lieu où il se trouve et d’autres détails le concernant ne sont pas divulgués afin de préserver sa vie privée. Imprimé avec l’autorisation de l’auteur.

J’ai pris ma retraite en 2019 après avoir passé près de 30 ans dans la GRC. Après avoir pris ma retraite, je n’ai pas ressenti le « soulagement » auquel je m’attendais après une longue carrière dans la police opérationnelle. J’étais de plus en plus irrité, anxieux, grincheux... et en colère. Je ne dormais pas bien et j’ai atteint un point en 2021 où j’ai réalisé que quelque chose n’allait pas. J’étais sur une pente glissante et le monde s’écroulait autour de moi. Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien de mon épouse et de ma famille pour demander de l’aide à Anciens Combattants Canada (ACC).

J’ai commencé par envoyer un simple courriel pour demander de l’aide. En peu de temps, on m’a contacté et j’ai répondu à des questions d’examen préalable au téléphone, puis je me suis retrouvé sur une liste d’attente pour une évaluation dans une clinique pour blessures liées au stress opérationnel (clinique BSO). Tout a été si simple une fois que j’ai fait le premier pas pour contacter ACC. Pendant la période d’attente, j’ai reçu plusieurs appels du personnel d’ACC, qui voulait vérifier mon état et me faire savoir que je n’avais pas été oublié. Une évaluation en personne a eu lieu dans les mois qui ont suivi ma demande, suivie d’un programme de traitement qui a débuté plusieurs mois plus tard.

Pendant la période d’attente, j’ai continué à recevoir de tels appels. Je les ai trouvés rassurants, me faisant savoir que, quoi qu’il arrive, je n’étais pas seul. Lorsque j’ai commencé le programme de traitement, j’ai trouvé qu’il était vraiment conçu en fonction de mes besoins et qu’il avançait à un rythme qui me convenait. Mon thérapeute ne m’a jamais poussé. Il m’a expliqué le processus et ce à quoi je pouvais m’attendre, sans jamais me fixer d’échéances. Lui et la clinique BSO seraient à ma disposition aussi longtemps que nécessaire. Toute la thérapie dont j’ai profité m’a été expliquée dans un langage que je pouvais comprendre, et j’ai eu l’impression qu’elle était adaptée à ma situation. Les séances étaient hebdomadaires et se déroulaient en personne ou à distance par Internet. Je me sentais beaucoup plus à l’aise en personne et ACC a autorisé mes frais de déplacement. Cela m’a permis de me concentrer sur la thérapie et sur ma santé.

Bien que mes visites à la clinique BSO soient moins fréquentes, je continue à la fréquenter et j’espère passer à un programme d’entretien dans la collectivité. Je n’aurais pas pu espérer un meilleur résultat avec la thérapie. Ma santé, tant physique que mentale, s’est grandement améliorée. Je dors mieux et je ne suis plus anxieux ni en colère face aux événements qui m’entourent. La clinique BSO, son personnel et ses programmes m’ont permis de développer des stratégies pour faire face aux événements quotidiens de la vie qui étaient devenus si difficiles à gérer. Ma femme a été mon plus grand soutien, mais sans les « outils » de la clinique BSO, je ne crois pas que j’aurais pu me sortir du gouffre dans lequel je m’enfonçais.

J’ai appris qu’il n’y avait pas de pilule magique pour résoudre les problèmes qui s’étaient développés au fil des ans. La solution reposait sur mon désir d’aller mieux et d’améliorer ma santé et ma vie. Le « pacte » que j’ai conclu consistait à faire tout le travail nécessaire en utilisant la « boîte à outils » fournie par la clinique BSO pour résoudre les problèmes. J’ai appris que les situations à l’origine de mes problèmes ne pouvaient pas être défaites ou oubliées, mais que j’avais le pouvoir et la capacité de les dépasser en regardant vers l’avant et non vers l’arrière.

Bien que j’aille beaucoup mieux aujourd’hui, je considère que les jours difficiles sont normaux et que je peux les surmonter. Je me réveille le matin en me réjouissant de ce que l’avenir me réserve.

Je tiens à exprimer ma gratitude aux gens de la clinique BSO ainsi qu’au personnel d’ACC qui m’a aidé.

J’encourage les vétérans à reconnaître que même si nos expériences laissent des cicatrices, il ne faut pas avoir peur de demander de l’aide. Mon plus grand obstacle a été de réaliser qu’il y avait un problème et de demander de l’aide. Une fois que j’ai fait cela, le reste s’est mis en place. Lorsqu’on nous l’a demandé, nous avons « couru vers le feu ». Notre plus grand défi est donc de nous assurer que nous « sortons de l’autre côté ». L’engagement à s’améliorer vient de l’intérieur. La capacité de le faire ne vient que lorsque nous profitons des ressources conçues pour nous aider. Les cliniques BSO offrent ces ressources nécessaires.

Les membres actuels et anciens de la GRC et des Forces armées canadiennes peuvent bénéficier d’un soutien et d’un traitement dans l’une des cliniques du réseau de cliniques BSO d’ACC. Les membres de leur famille peuvent également bénéficier d’un soutien. Renseignez-vous dès aujourd’hui et communiquez avec ACC par téléphone ou par l’intermédiaire de Mon dossier ACC.

 

Pleins feux sur les vétéranes

L’excellence des Noirs dans les FAC : la sergente (à la retraite) Joan Buchanan

Photo de Joan Buchanan portant une tenue militaire et une médaille.
Joan Buchanan

En 1985, Joan Buchanan était à la recherche d’un défi. Elle a tenté de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes (FAC), mais on lui a dit qu’elle n’avait pas le potentiel nécessaire pour être militaire. Cependant, Joan est une personne déterminée et elle est revenue à la charge. Elle a renvoyé le recruteur à la Loi sur l’équité en matière d’emploi, selon laquelle « personne ne doit se faire refuser des chances ou des avantages en matière d’emploi, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les capacités ».

À partir de là, elle a passé le test d’aptitude et elle a satisfait à toutes les exigences tactiques, physiques et médicales. Deux ans plus tard, elle s’est vu offrir un poste de commis administrative et elle est devenue la seule femme de couleur de son bataillon.

Malgré les obstacles qu’elle a dû surmonter en tant que femme noire, Joan a excellé tout au long de sa carrière de 27 ans dans les FAC. C’était une soldate modèle, avec des états de service exceptionnels, dont une médaille du service de l’OTAN pour son service en Bosnie-Herzégovine, la Médaille du service en Asie du Sud-Ouest pour son service au sein de l’OTAN et la mention élogieuse General Tommy Franks pour ses services bénévoles lors de son affectation au commandement central du quartier général de l’OTAN à la base aérienne MacDill, en Floride, de 2002 à 2003.

Tout au long de sa carrière, Joan a subi plusieurs injustices qui, selon elle, étaient directement liées à sa race et à son sexe. Elle a décidé d’agir. En 1997, elle s’est jointe au Groupe consultatif des minorités visibles de la Défense au sein du ministère de la Défense nationale. Ce groupe cerne les problèmes systématiques au sein des Forces armées canadiennes et recommande des moyens de les résoudre. En tant que coprésidente, Joan s’est battue pour rendre les FAC plus inclusives. « L’idée était d’essayer de changer les mentalités archaïques avec des exemples concrets, alors que la transparence faisait défaut », a précisé Joan. Elle est également devenue la première femme noire à occuper le poste de présidente du comité du mess.

Après avoir pris sa retraite des FAC en 2014, Joan est allée travailler pour le ministère de la Défense nationale. Pour en apprendre plus sur le parcours inspirant de la sergente (à la retraite) Joan Buchanan, consultez notre site Web.


Le coin santé de la Dre Courchesne : Subir de la discrimination et de l’injustice raciale peut entraîner des traumatismes ainsi que du stress chronique, de l’anxiété et de la dépression chez les vétéranes noires. Ces effets sur la santé peuvent être aggravés dans un environnement militaire, où les femmes de couleur font face à des difficultés uniques. L’autonomisation des femmes noires et l’élimination des barrières systémiques liées à la race et au sexe peuvent avoir un impact positif sur l’expérience des vétéranes noires. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez subissez de telles discriminations et des effets similaires sur la santé qui y sont liés, vous pouvez bénéficier d’un soutien et parler à quelqu’un qui vous comprend – visitez notre site Web pour plus de détails.

La Dre Cyd Courchesne est la médecin en chef à Anciens Combattants Canada.

 

L’amour dans les FAC

Kevin et Linda portant leur uniforme militaire.
Kevin et Linda

Keven Beaudry et Linda LeBlanc ont grandi à Longue-Pointe-de-Mingan, au Québec, où leurs maisons se trouvaient à 10 m l’une de l’autre. Leurs pères étaient de grands amis et Keven fréquentait le frère de Linda.

Elle dit qu’elle le considérait comme un plaisantin agaçant.

En 1988, Keven, qui s’est enrôlé comme artilleur au sein du 5 RALC à l’âge de 17 ans à Valcartier, au Québec, revenait tout juste de son premier déploiement à Chypre. Il roulait dans son village natal au volant de sa nouvelle Toyota Corolla rouge.

Cette fois, Linda a remarqué son voisin d’enfance embêtant d’une manière toute nouvelle.

« J’étais stupéfaite de voir à quel point il avait changé », se souvient-elle en riant.

Il est venu la chercher pour une sortie dans son bolide de rêve, et on connaît la suite de l’histoire.

Deux ans plus tard, ils se sont mariés en jeans devant un juge de paix. « Nous voulions tellement nous marier », dit Linda. Ils ont passé les 34 années suivantes à fonder une famille (trois enfants, Steven, 29 ans, Mathew, 27 ans et Elizabeth, 26 ans) et à vivre aux quatre coins du pays durant leur service militaire. Keven est passé de l’armée à la force aérienne, où il a servi d’abord en tant que technicien d’aéronefs, puis comme mécanicien de bord. Il a participé à trois autres missions – au Kosovo, en Bosnie et en Haïti – et il a servi pendant huit ans comme pilote dans le cadre d’opérations de recherche et de sauvetage à partir de Greenwood, en Nouvelle-Écosse. Il a pris sa retraite en 2021, après 36 ans de service, puis s’est enrôlé à nouveau en 2022, cette fois dans la Réserve, où il est toujours en service.

Linda, qui a dû « repartir à zéro » à plusieurs reprises en tant qu’épouse de militaire, a décidé à son tour de s’enrôler dans les FAC. Elle avait 39 ans et était mère de trois enfants lorsqu’elle est partie suivre l’instruction de base le jour de la fête des Mères en 2009. Elle a commencé à servir en tant qu’officière de la logistique et, après 15 ans de service et de nombreuses promotions, Linda détient aujourd’hui le grade de majore et elle est commandante adjointe du 2e Escadron de soutien de mission à Bagotville, au Québec.

Leur fils aîné, Steven, a lui aussi été appelé à servir son pays. Le Cpl Steven Beaudry est technicien en systèmes aéronautiques au sein du 401e Escadron à Cold Lake, en Alberta.

Alors que la retraite se pointe à l’horizon, le couple envisage une dernière étape pittoresque, soit une nouvelle construction sur leur propriété qui surplombe le golfe du Saint-Laurent, dans le village où ils ont grandi.

 

Avez-vous une histoire à raconter sur votre expérience dans les Forces armées canadiennes? Faites-nous-en part par courriel.

 

Engagement

Partager l’amour à la Saint-Valentin

Image montrant une pile désordonnée de cartes de Saint-Valentin faites par des enfants.
Une gamme de Valentins pour les Vétérans

Cette année, les Canadiens ont poursuivi la tradition d’exprimer leur gratitude et leur appréciation dans le cadre du programme Des valentins pour les vétérans.

Nous avons encouragé les participants à remettre leurs cartes de Saint-Valentin à des vétérans de leur collectivité ou à les partager en ligne.

Certaines cartes ont été remises en mains propres, notamment à des vétérans vivant dans des établissements de soins de longue durée, tandis que d’autres ont été envoyées sous forme de cartes électroniques.

Les Canadiens ont publié des photos de leurs valentins sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #ValentinsPourLesVétérans.

Découvrez quelques-uns de ces valentins sur notre page Facebook et voyez comment les Canadiens et Canadiennes ont exprimé leur reconnaissance et remercié les personnes qui ont servi dans les Forces armées canadiennes pour leur service dévoué, leurs sacrifices et leur dévouement.

 

Chaque vétéran et vétérane a une histoire

Au début du mois de décembre, nous avons envoyé un avis demandant à des vétérans et vétéranes d’âges, de genres et de carrières différents de participer à une campagne d’information sur les services aux vétérans. Plus de 60 vétérans, vétéranes et membres du personnel en service ont répondu à l’appel. Le nombre de participants qui figureront dans la campagne publicitaire a été réduit à quatre personnes cumulant 100 ans d’expérience militaire.

Ces quatre vétérans et vétéranes ont déclaré que leur transition hors de l’armée n’avait pas été facile et que l’adaptation aux services offerts par ACC a pris du temps. Cependant, chaque vétéran a indiqué que le fait de continuer de soutenir et de défendre ses camarades constitue sans doute une partie essentielle de son cheminement vers le mieux-être.

Francesca Colussi, de Toronto (Ontario), a servi dans la Marine royale canadienne, tant dans la Force régulière que dans la Réserve. Francesca a survécu à la Purge LGBT et elle s’identifie comme membre de la communauté 2ELGTBQI+. En tant que membre du Military Veteran Business Network, Treble Victor Group, et entrepreneure très prospère, elle affirme que la décision de soumettre son nom a été facile à prendre. « J’ai vu l’appel et j’ai voulu aider ».

Al McFarlane, de Barrie, en Ontario, était du même avis. « Tout ce qui concerne les vétérans m’intéresse. » Al, qui a servi dans l’armée et dans l’Aviation royale canadienne, est également un athlète des Jeux Invictus. Selon lui, il est important que les vétérans sachent qu’ACC offre de l’aide et qu’ils aillent la chercher.

Jocelyne et Clint Eastman sont tous deux des Autochtones originaires d’Edmonton, en Alberta. Jocelyne a servi dans la marine, l’armée de terre et l’aviation; Clint a servi dans l’armée de terre et l’aviation. Tous deux sont d’anciens membres du Groupe consultatif des Autochtones de la Défense, qui fournit aux hauts dirigeants militaires des avis et des conseils sur la plupart des questions liées aux Autochtones. Les Eastman sont d’accord pour dire que les activités de sensibilisation comme celle-ci sont très importantes. D’après Jocelyne, « la campagne de sensibilisation ne touchera pas tout le monde, mais elle sera utile ».

Le groupe s’est réjoui que de vrais vétérans et vétéranes – et non des acteurs – aient été choisis pour figurer dans les publicités. En fait, chacun d’entre eux a formulé des suggestions, donné des conseils sur les changements à apporter au décor ou fourni ses propres éléments militaires pour rendre les décors plus authentiques et plus personnels, ce qui leur a valu le titre supplémentaire « d’experts en la matière sur le plateau ».

Voyez Francesca, Al, Jocelyne et Clint dans la campagne publicitaire sur les services aux vétérans – sur différentes plateformes et dans différents médias – dès le 26 février.

 

Connaissez-vous d’autres vétérans ou vétéranes, des membres de leur famille ou d’autres personnes qui pourraient bénéficier de l’information contenue dans ce bulletin? N’hésitez pas à leur transmettre le bulletin.

 

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