Ce monument a été érigé par le Canadien Pacifique à la mémoire de ses employés qui ont été tués pendant la Première Guerre mondiale. Inauguré par le lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique, W.S. Nichol le 28 avril 1922.
Pour commémorer les 1 116 employés qu’il a perdus au cours de la Première Guerre mondiale, le Chemin de fer Canadien Pacifique commande trois statues de L’Ange de la Victoire au sculpteur montréalais Cœur de Lion MacCarthy. Les trois statues sont dévoilées simultanément à la même date. La statue représente un ange portant au ciel un soldat décédé au moment de sa mort. À l’origine, l’ange tenait dans sa main levée une couronne de laurier, symbole de la victoire. Les deux autres mémoriaux identiques se trouvent à Montréal et à Winnipeg.
Les dates 1939-1945 ont été ajoutées après la Seconde Guerre mondiale.
Toutefois, lorsque le bronze est placé à l’extérieur, telle cette statue, la patine se développe graduellement avec les années. Le contact de l’air fait tourner le bronze au vert; l’air marin et la pollution accélèrent le procédé. Une telle patine donne de la valeur à la statue, mais elle peut être enrayée par des lavages et cirages réguliers. En 1967, quelques citoyens contrariés par ce qu’ils considéraient être de la saleté, se mirent à laver la statue avec des brosses et du détergent. Les marques laissées par les brosses paraissent encore mais avec le temps.
Cœur de Lion MacCarthy, fils du sculpteur Hamilton McCarthy, a réalisé de nombreuses œuvres commémoratives après la Première Guerre mondiale : L’Ange de la Victoire en Colombie-Britannique, le Mémorial de la Grande Guerre et le cénotaphe de Lethbridge en Alberta, L’Ange de la Victoire au Manitoba, le Mémorial de guerre du comté de Brome, le Monument aux Braves de Verdun, le Monument des braves et L’Ange de la Victoire au Québec, le Monument de guerre de Clifton Hill et le cénotaphe de Woodstock en Ontario.