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Le Canada se souvient - Édition 2019 - Page 4

Une carrière de haut vol!

Chris Hadfield prenant la pose devant un CF-18 en 1986.
Photo gracieuseté de Chris Hadfield

Vous connaissez peut-être Chris Hadfield. Il a écrit des livres pour enfants, enregistré des vidéoclips dans l’espace, chanté des chansons en direct pendant qu’il était en orbite et prononcé de nombreux discours inspirants. Chris Hadfield est devenu le premier commandant canadien de la Station spatiale internationale en 2013, mais saviez-vous qu’il était aussi pilote de chasse?

Il est né à Sarnia, en Ontario. Enfant, il s’intéressait au vol et rêvait de devenir astronaute. Il a obtenu sa licence de pilote en tant que membre des Cadets de l’Air pendant ses études secondaires. Il s’est ensuite joint aux Forces armées canadiennes, où il a obtenu un diplôme en génie mécanique du Collège militaire royal de Kingston, en Ontario. Il a poursuivi sa formation de pilote dans l’armée de l’air et est finalement devenu pilote d’élite.

Chris Hadfield a participé à de nombreuses missions et est même devenu le premier pilote de CF-18 à intercepter un bombardier soviétique dans l’Arctique canadien. Il a pris sa retraite des Forces armées canadiennes après 25 ans de service militaire, mais ce n’était pas la fin de son service dans les airs. Il se rendra trois fois dans l’espace, devenant ainsi le premier astronaute canadien à utiliser le Canadarm en orbite, ainsi que le premier à effectuer une sortie dans l’espace. Il a pris sa retraite en 2013 après une carrière de haut vol.

Le saviez-vous?

De nombreux groupes de la société diversifiée du Canada se sont rassemblés pour lutter en faveur de la paix et de la liberté pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus de 17 000 membres de la communauté juive de notre pays ont servi avec distinction dans l’armée, la marine et l’aviation pendant le conflit de 1939-1945. Près de 450 d’entre eux ont perdu la vie. Pour en savoir plus sur leurs contributions et sacrifices, consultez la section « Canadiens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ».

Remuer ciel et terre

Lincoln Alexander alors qu’il était lieutenant-gouverneur de l’Ontario.
Photo : Bureau du lieutenant-gouverneur de l’Ontario

Lincoln Alexander est né le 21 janvier 1922 à Toronto, en Ontario. Il a grandi à une époque où être une personne de couleur signifiait souvent faire face à une grande discrimination. Jeune homme déterminé, il a décidé de joindre l’Aviation royale du Canada à l’âge de 20 ans, et sera un des Canadiens noirs parmi quelques douzaines qui seront acceptés dans l’aviation de notre pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Le caporal Alexander a reçu une formation de radiotélégraphiste en Ontario et au Québec, avant de servir dans une base du Plan d’entraînement aérien du Commonwealth britannique au Manitoba.

Après la guerre, Lincoln Alexander a étudié l’histoire et le droit à l’université. Il sera un pionnier à bien des égards, devenant le premier Canadien de race noire à être élu à la Chambre des communes et le premier à occuper un poste de ministre au Cabinet fédéral. Le point culminant de son impressionnante carrière politique a été sa nomination au poste de lieutenant-gouverneur de l’Ontario en 1985.

« Linc », comme on le surnommait affectueusement, a fait la promotion de l’égalité des droits et a soutenu l’éducation toute sa vie. Il a reçu de nombreuses distinctions pour ses réalisations. Lincoln Alexander est décédé en 2012. Au Canada, le 21 janvier est maintenant célébré comme la Journée Lincoln Alexander, en reconnaissance des services exemplaires qu’il a rendus à notre pays. Une nouvelle génération de jeunes est également inspirée à élargir ses horizons à l’Escadron 876 Lincoln Alexander des Cadets de l’Aviation royale du Canada à Toronto. Avec un tel modèle, tout est possible.

Tenir la barre

Capitaine de frégate Josée Kurtz discutant avec des membres de son équipage près d’Haïti, en 2010.
Photo : Ministère de la Défense nationale IS2010-6579-05

Les femmes ont contribué de façon importante à l’histoire militaire de notre pays. À l’origine, les femmes de la Marine royale du Canada n’étaient autorisées à servir que dans des rôles de soutien à terre. Cependant, des femmes comme Josée Kurtz aideront à changer la donne pour les femmes dans la Marine.

Née à Joliette, au Québec, Josée Kurtz s’est enrôlée dans les Forces armées canadiennes en 1988 en sachant qu’elle entrait dans ce qui était alors une profession très masculine. Pourtant, grâce à son travail acharné et à sa détermination, elle est entrée dans l’histoire et est devenue un modèle à suivre.

Tout au long de sa carrière, Josée Kurtz a servi sur divers navires, s’entraînant à la navigation, aux systèmes d’armes et aux tâches de combat. Elle était la commandante en second du NCSM Ville de Québec, participant à des missions comme celle d’aider à livrer des vivres à la Somalie en 2008. L’année suivante, elle a été nommée commandante de la frégate NCSM Halifax, réalisant ainsi un rêve de carrière et devenant la première femme à prendre en charge un navire de guerre canadien d’importance. L’un des faits saillants de son commandement a été le déploiement de son navire dans le cadre d’une mission d’aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe en Haïti, à la suite du séisme dévastateur de janvier 2010. En faisant évoluer les tendances, elle a contribué à ouvrir de nouveaux horizons pour toutes les femmes militaires canadiennes.

Torpillé deux fois

Percy Kelly (à gauche) avec le capitaine Nels Helgesen après le naufrage du SS Lady Hawkins.
Photo : Collection d’archives George Metcalf MCG 20040004-005

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, quelque 12 000 Canadiens ont navigué avec la marine marchande, risquant leur vie pour transporter du matériel destiné à l’effort de guerre. Les conditions météorologiques extrêmes et les accidents constituaient une menace constante, mais c’est l’action ennemie qui a causé le plus de pertes. Les sous-marins allemands, appelés U-boot, étaient très actifs dans l’océan Atlantique. Le 19 janvier 1942, le navire canadien SS Lady Hawkins, transportant des passagers et des marchandises, a été touché par des torpilles et coulé en 30 minutes, faisant 250 morts. Un seul canot de sauvetage a pu s’échapper, avec quelque 75 personnes à bord. Cela a pris cinq jours, mais les survivants ont finalement été secourus. Beaucoup ont expliqué qu’ils ont survécu parce que l’officier en chef Percy Kelly a réussi à les calmer et s’est occupé de la distribution des rations alimentaires limitées.

Le vieil adage « la foudre ne frappe jamais deux fois » ne s’est pas appliqué à Percy Kelly. Alors qu’il était capitaine du SS Lady Drake, son navire a encore été coulé par un sous-marin le 5 mai 1942, faisant 12 victimes. Les 256 survivants ont été récupérés deux jours plus tard. Encore une fois, le capitaine Kelly a joué un rôle clé pour maintenir le calme parmi les rescapés. Pour son courage, il a été décoré de l’Ordre de l’Empire britannique. En deux naufrages, il a contribué à sauver des centaines de vies, mais malheureusement, plus de 1 600 Canadiens qui ont servi dans la marine marchande ont péri pendant la guerre.

Le saviez-vous?

Les hommes et les femmes qui servent leur pays en uniforme militaire font souvent face à de grands défis. Les blessures au corps et à l’esprit sont courantes et peuvent avoir des répercussions importantes sur eux et leur famille. Pour aider à remonter le moral de ces guerriers blessés, le prince Harry a inspiré la création des jeux Invictus, une compétition sportive internationale spéciale. Les Canadiens participent à ces jeux depuis qu’ils ont débuté à Londres, en Angleterre, en 2014. Pour visionner des entrevues avec des Canadiens qui ont participé aux compétitions, faites une recherche avec le mot-clé « Invictus » sur notre site Web.

Jeu de mots

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