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De Falaise à Boulogne

Des héros se racontent

Attention!

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De Falaise à Boulogne

Transcription
D'abord Falaise, ça été une destruction totale comme je l'ai dit, de l'armée allemande. On devait ranger toutes les mitrailles lourdes de la division et d'autres divisions. Et les Allemands venaient en rangs serrés et puis, ta-ta-ta-ta-ta-ta- ta-ta..... ah non, c'était un massacre terrible. Après ça, bien c'était un peu la poursuite, ça c'était facile. Et ensuite, c'était Boulogne, où il a fallu investir Boulogne, c'était notre Division qui avait le gros de la tâche. Par contre on y a mis, le haut commandement y a mis, je crois, 1 000 avions pour détruire Boulogne, après que nous eussions eu une entente avec les Allemands pour évacuer la ville de civils. On les a tous évacués. Mais les défenses de Boulogne, comme port, qu'on aurait voulu avoir, mais on ne pourrait pas avoir; les défenses terrestres étaient tellement organisées, qu'on ne pouvait pas les prendre d'assaut comme ça. Et les 1 000 avions ont fait le travail et puis, ah je pense qu'il y avait 500 canons de tout genre, les médiums, les artilleries légères plutôt. On a fait un bombardement roulant... Interviewer: Massif. Massif et roulant vers les défenses, et les fantassins de la Division ont suivi ce barrage roulant. Et quand les Allemands sont sortis, on a pu les attraper sans qu'ils ne se rendent compte qu'on était sur eux. Ils pensaient que c'était encore un bombardement aérien, je crois. Mais on a perdu, au fond quoi, 90 de nos troupes, et on a pu ramasser 7 000, 8 000 prisonniers allemands. Interviewer: C'est un succès, un grand succès. C'était un grand succès.
Description

M. Côté raconte la capture des forces allemandes lors de libération de Falaise et de Boulogne.

Ernest Côté

Né le 12 juin 1913, M. Ernest Côté a grandi dans sa ville natale d'Edmonton, en Alberta. Son père, Jean-Léon, a été arpenteur-géomètre ainsi que législateur et fut nommé par la suite sénateur. Sa mère, Cécile (née Gagnon), est restée au foyer pour élever la famille de cinq garçons. Avant la guerre, M. Côté a exercé le droit en Alberta. Il s'est enrôlé dans l'armée à Québec, en novembre 1939. Ses quatre frères ont aussi répondu à l'appel - trois d'entre eux ont servi au Canada, et l'autre outre-mer à titre de pilote. M. Côté a d'abord servi au sein du Royal 22e Régiment à titre de commandant de peloton (lieutenant) et adjudant. De 1943 à 1944, il a été affecté à l'état major de la 3e Division d'infanterie canadienne. Il a été promu au grade de colonel. Il est resté quatre ans et demi en Angleterre, et a débarqué en France le jour J. Il a servi dans le nord-ouest de l'Europe, jusqu'à Nimègue aux Pays-Bas. Il a reçu diverses médailles de campagnes, de même que l'Ordre de l'Empire britannique. M. Côté est demeuré dans les forces armées après la guerre à titre de capitaine-adjudant adjoint et ensuite à titre de général au Quartier général de la Défense nationale. Il a également été 2e 1er secrétaire au ministère des Affaires étrangères, sous-ministre adjoint et sous-ministre au ministère des Affaires du Nord, sous-ministre du ministère des Anciens Combattants, et sous-solliciteur général et ambassadeur du Canada en Finlande. Aujourd'hui, il est bénévole au sein de nombreuses organisations, notamment l'Hôpital Montfort et la Société de géographie royale du Canada. Pendant ses loisirs, M. Côté s'adonne à la pêche et il aime voyager. Il a quatre enfants et quatre petits-enfants.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
02:30
Personne interviewée :
Ernest Côté
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Branche :
Armée
Grade militaire :
Adjudant

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