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L'appel

La force francophone

Transcription
L'appel Avant de m'enrôler, ma sœur et moi étaient hôtesses dans Air Force House s'il vous plaît, puis c'était une dame, Lady Davis, qui avait offert un de ses châteaux pour les aviateurs étudiants pour qu’ils… qui sont venus de Nouvelle-Zélande, d'Australie, de l'Angleterre surtout, puis des Canadiens. Puis nous autres, notre effort de guerre dans le temps, on a décidé – puis nous autres, on allait là plusieurs fois par semaine, le soir on travaillait puis on invitait surtout ceux qui venaient du sud du Pacifique. Parce qu’on disait les autres auraient des téléphones, plus de chance, mais de venir si loin… Puis alors on invitait cinq ou six chaque dimanche puis ils aimaient, ils aimaient jaser. On parle de tout le monde. Ils parlaient de toutes sortes de choses puis on les invitait au souper. Puis on avait 300 noms dans un livre. Puis, alors je me demande durant la guerre combien de ceux-là ont perdu leur vie, je le sais pas. À cette époque, il y a eu un grand spectacle qui est arrivé à Montréal, un spectacle de musique et de variétés que la marine a pris en charge puis c'était pour relever le moral des civils et des militaires. Puis je m'en souviens encore de bien des chansons, surtout "You’ll get used to it". Et après tout ça, c’est en… Puis il faut que j'admette que l'uniforme a beaucoup exercé de l'attrait pour moi. Et c’est un, quoi bien que soit, il y a un moment que mon avenir s'est éclairé. Je me sentais que je devais rentrer dans la marine. C'était merveilleux d’être, de faire partie de l'effort de guerre. Il y avait d'autres façons d'aider. Celles qui n'étaient pas dans les services militaires, elles travaillaient dans les usines ou elles envoyaient des colis aux militaires. Mais nous, les WREN (WRCNS), ne voulions faire qu'une chose : faire notre part.
Description

Mme Laprairie parle de son volontariat pendant la guerre et de son enrôlement dans les Services féminins de la Marine royale du Canada (WRCNS).

Victoria LaPrairie

Victoria « Vickie » Wickham est née à Westmount le 15 novembre 1922. Elle fait ses études chez les religieuses où elle apprendra le français. La Seconde Guerre mondiale éclate. Elle s’impliquera en faisant du bénévolat, puis, en 1943, elle s’engagera dans le Service féminin de la Marine royale du Canada. Elle devient donc une WREN, selon le jargon militaire de l’époque (de l’acronyme britannique WRNS – Women’s Royal Naval Service). Elle suivra une formation de base à Gault (Ontario), et elle s’en ira à Saint-Hyacinthe où elle apprendra le métier de signaleur visuel. Mutée à Halifax, elle commencera à exercer officiellement son métier. Elle communique avec les navires utilisant le sémaphore et le projecteur Aldis, évitant ainsi que les messages soient captés par l’ennemi. En 1944, elle sera mutée à Prince-Rupert afin d’y occuper la même fonction. À la fin de la guerre, elle sera démobilisée et retournera à Montréal où elle épousera Rolland Laprairie.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:35
Personne interviewée :
Victoria LaPrairie
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Marine
Unité ou navire :
Service féminin de la Marine royale du Canada (WRCNS)
Occupation :
Signaleur

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