Warning!
This video is only available in French.
Warning!
This video contains graphic content that may offend some viewers. Viewer discretion is advised.
Description
M. Dionne décrit son rôle sur le bateau et sa relation avec les autres matelots.
Wilson Dionne
Mr. Dionne was born in Montmagny, Québec. He joined the Merchant Navy during the Second World War and transported goods from Canada to many theaters of war. He even escaped death when one of the ships on which he worked was torpedoed. After the war, he became an active militant of Merchant Seamen’s rights as Veterans.
Transcript
Mon rôle sur le bateauJ’ai été jusqu’à premier officier, là-dessus. Puis j’ai été Bosun en premier de tout parce que j’ai monté graduellement. Puis Bosun, des matelots, des hommes de roue pour faire le, faire le principal sur un bateau : la peinture, puis toutes sortes de… Puis ensuite de ça, faire une réquisition pour voir tout ce que ça nous prend puis tout ça. Puis ensuite de ça vous avez quatrième maître, troisième maître, deuxième maître, premier maître, puis capitaine. Ma relation avec les matelotsJ’ai toujours jugé entre le bon puis le mauvais. Alors, quand un gars était bon, j’y montrait quoi faire, puis j’y dis : « je viendrai pas te revoir, voir si la job est ben faite, je me mettrai pas à tes pieds tout le temps pour voir ce que tu fais. J’apprécierai après que l’ouvrage soit faite, alors t’es sûr et certain qu’il y en aura pas d’autres qui vont déranger ce que je va dire. Puis soit certain que je te donnerai toujours justice, j’irai pas à l’encontre de quoi ce que t’es capable. Puis si il y a une fonction que tu peux monter, t’es sûr et certain que tu l’auras. »Les bons matelots étaient raresC’est en temps de guerre qu’on les punissait parce qu’on avait de la misère à avoir du monde. Alors il nous arrivait ben souvent des gars comme on dit que ça prenait un coup, ben souvent on était obligés d’aller les chercher à terre. Alors c’était toujours les mêmes qui, qui faisaient l’ouvrage, eux autres. Qu’est-ce qu’on voulait faire? Fallait les garder, on en avait pas. La marine marchande. Parce qu’ils savaient que dans l’armée, c’est correct, ils allaient aller au front à un moment donné. Mais ils étaient bien reçus dans l’armée. Puis ils savaient qu’après la guerre, ils allaient avoir une pension, eux autres, tsé. Parce que après la guerre ils ont eu toutes sortes de choses. Nous autres, pantoute. Arrange-toé.