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Description
Après sa formation de base suivit à Gault (Ontario), Vickie Laprairie décida de se spécialiser comme signaleur visuel. Elle nous parle de sa formation suivie à Saint-Hyancinthe.
Victoria LaPrairie
Victoria ‘Vickie’ Wickham was born in Westmount on November 15, 1922. She went to religious school where she learned French. When the Second World War broke out, she got involved by volunteering. Then, in 1943, she joined the Women’s Royal Canadian Naval Service (WRCNS). So, she became what is commonly known in military the lingo of the era as a WREN (play on the British acronym WRNS – Women’s Royal Naval Service). She took her basic training in Gault, Ontario, and she then went to Saint-Hyacinthe where she learned the trade of visual signaler. She was deployed to Halifax, where she officially started her work. She communicated with ships by semaphore and Aldis projector, which prevented the messages being read by the enemy. In 1944, she was transferred to Prince Rupert to perform the same duties. At the end of the war, she was demobilized and returned to Montréal where she married Rolland Laprairie.
Transcript
UN BEAU MÉTIERQuand j'ai été convoquée, le premier stage c'était aller à Galt en Ontario où toutes les WREN (WRCNS) allaient pour leur formation, ensemble, de base. Il y avait beaucoup de discipline. On a appris premièrement comment… Il y avait beaucoup de défilés, puis on a reçu nos uniformes puis on a appris tous les termes marins, puis de l'aviation, puis de l'armée aussi. Puis on a même appris comment reconnaître les avions. Je me rappelle très bien, ils nous montraient différentes photos d'avions puis tous les grades d'officiers dans les trois services. Puis surtout, ils nous ont montré comment marcher dans les défilés. Puis on était tellement bien entraîné!Puis alors, puis aussi, c'est là que j'ai appris les différents choix, métiers auxquels les WREN pouvaient entrer. C'est là, pour la première fois, que j'ai entendu parler de la signalisation visuelle. Alors c'est terminé, notre formation de base, on a été envoyé à l'école de communication navale à Saint-Hyacinthe, Québec. J'ai toujours pensé que c'était la division la plus intéressante dans toute la marine. C'était tellement… Il y avait tellement de variations dans la signalisation visuelle! Premièrement, on prenait le morse codé par des, par lampe ou par la petite lampe Aldes ou par sémaphore avec des drapeaux spéciaux. Il fallait qu'on apprenne tout le fleet signal book par cœur, connaître au bout d'un télescope les différents drapeaux reliés ensemble qui se portaient des messages, juste comme ça. Puis il fallait avoir une vision parfaite pour rentrer, pour pouvoir lire tout ça à la distance, mais on ne pouvait pas rentrer dans cette division si on n'avait pas 20-20 sans lunettes. Alors, c’était… Puis on a appris, on était tellement, vraiment bien enseignées, on passait des heures et des heures sur la parade deux par deux puis notre instructeur nous envoyait, il nous a commencé très lentement, ça, ça allait bien, mais la semaine après, il a haussé le rythme d'un cran puis nos yeux coulaient de larmes tellement l'effort des muscles des yeux… Puis chaque semaine, une fois qu'on a été à l'aise avec cet équipement, il haussait le cran d'un autre. Puis semaine après semaine on faisait ça. Puis une lisait puis l'autre écrivait puis ensuite on changeait de place. Puis… Mais on a tellement trouvé ça fascinant! Tout le monde était emballé de ce qu'on apprenait.