Supporter les militaires

Des héros se racontent

Supporter les militaires

Transcription

Intervieweur : Si vous aviez à parler aux jeunes au sujet du devoir et des obligations, que leur diriez-vous? Je leur dirais qu'ils ne savent pas comment chanceux que nous sommes comme Canadiens. Notre standard de vie, notre qualité d’environnement, les chances que nous avons d’avoir une bonne carrière, la liberté que nous avons. On est chanceux, on est le meilleur pays au monde. Puis ils ne le savent pas. Il faut aller visiter. Il faut aller voir. Puis on verra que la majorité du monde aimerait d’être Canadien. Mais il y a un prix pour ça. Moi j’ai voulu payer un peu, mon prix qui est demandé. J’étais fier de représenter mon pays ailleurs, j’étais fier, à cause de peut-être des contributions des militaires au Canada, ça préserve notre sécurité puis notre qualité de vie. C’est pas pour aller battre un autre pays ou faire le combat et tuer d’autre monde d’être militaire. Être militaire, c’est professionnel, être prêt à le faire. Tellement prêt que les autres pays vont jamais faire de guerre contre vous. J'ai fait mon service, j'étais fier de le faire, il y a une bonne tradition ici au Canada pour le service militaire. Tu as l'occasion d'avoir le meilleur entraînement au monde, et tu peux aller visiter, payé pour aller visiter partout. Et c'est pas nécessaire de rester pour la vie, fais-en quelques années, apprend des choses puis après ça retourner pour être un bon citoyen du Canada et contribuer comme professionnel ailleurs. Pour longtemps, longtemps, on était peut-être oubliés, ou peut-être négligés, ou en anglais «taken for granted», mais maintenant, je vois qu'on est beaucoup plus respectés, il y a des monuments qui se montent. J'espère que le gouvernement puisse continuer d’être généreux avec les bénéfices pour nos vieux vétérans et continuer à supporter aussi nos gens en uniforme aujourd'hui qui font des grands sacrifices ailleurs pour préserver la paix dans le monde. J'ai énormément de respect et je sais qu'on pense qu'on paie trop de taxes, les budgets sont serrés mais il faut supporter nos militaires aujourd'hui.

Description

M. Cormier croit que les gens ne prennent pas toujours conscience de la chance que nous avons de vivre au Canada et que les militaires jouent un rôle important pour nous permettre de vivre en liberté.

Charles Cormier

M. Cormier est né à Moncton le 3 avril 1952. À l'âge de 16 ans, il se joint à la milice et entretient l'idée de devenir officier de char blindé, mais une fois enrôlé pour de bon, il préfère devenir pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote, il est envoyé prendre part à la guerre du Golfe, où il devient pilote d'hélicoptère Sea King. Il y reste jusqu'au jour de la Victoire et revient au Canada le 7 avril 1991. Deux mois plus tard, après 24 ans de service, il quitte les forces et devient inspecteur d'aviation civile pour Transport Canada. Aujourd'hui, en plus de dessiner des plans de procédure d'atterrissage pour les aéroports, il sert également le public en tant que conseiller municipal pour la ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick.

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