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Entraînement en Angleterre

Des héros se racontent

Entraînement en Angleterre

Transcription
La guerre là commence à être dure là. Là l’Angleterre là a toujours peur de l’invasion là. Ça fait que pour montrer que les troupes sont toujours en mouvement, on part ce qu’on appelle, sur des, ils appellent ça des, ça a des noms ça, c’est de l’entraînement, on peut être 15 jours partis, on fait le merry-go-round. Ils nous appelaient le McNaughton Circus. Là on partait, nous autres de, mettons d’un certain point, de (inaudible) quelque chose, puis on allait... Puis les Anglais eux autres, les troupes anglaises, bien, eux autres faisaient la même chose; ils faisaient le tour. Alors tout le monde était en mouvement. Ça durait des trois semaines des fois. Et on couchait dehors, bien entendu. Intervieweur: Quel était le but de ça? Le but de montrer qu'il y avait toujours des troupes en mouvement puis que des nouvelles troupes arrivaient puis tout ça, bien c’était (inaudible) c’était comme le débarquement de la Normandie. Quand ils avaient fait beaucoup de choses à une certaine place pour faire dévier l’Allemagne, de la raison pour laquelle ils avaient débarqué. Ça fait que, c’était un peu pour... parce que une secousse là ils ont eu peur beaucoup pour l’invasion, surtout après que la France, une partie de la France avait, était aux mains des Allemands. Après, ils ont pris la France complètement occupée, ça fait que... Mais, il faut donner crédit aux Anglais. Les fins de semaine là, c’étaient les personnes âgées de 65 ans et plus, les Anglais là. Eux autres, ils étaient en devoir, ils appelaient ça le home guard. Ça fait que nous autres là, on en profitait ces fins de semaine-là pour visiter. Ça fait que moi j’ai visité beaucoup. J’ai visité le Château Windsor, même le Roi George VI et la Reine Mère étaient là. Mais on ne les a pas vus, par exemple. Au loin, on regardait, tu sais, on a toujours un guide, puis on a vu jouer la princesse - la reine d’aujourd’hui là - Elizabeth puis sa soeur Marguerite, avec un petit chien blanc. On voyait ça. Puis là ils disaient que l’Angleterre, c’est une île, est tenue par les ballons. Dans ce temps-là, c’est la guerre... à chaque vingt pieds (6 m), il y a un ballon; ça c’était pour éviter les bombardements puis tout ça. On voit des fois des bateaux qui s’en vont et il y a un ballon au bout, c’était pour éviter les... Ça fait que j’avais bien aimé, même que j’avais visité pas mal.
Description

Lorsqu’il n’y avait pas d’entraînement, M. Brisebois en profitait pour visiter l’Angleterre.

Antonio Brisebois

Antonio Brisebois est né à Ferme-Neuve, au Québec, le 11 avril 1918. Quelques années plus tard, sa famille est déménagée à Mont-Laurier et c’est là que sa mère est décédée alors qu’il n’avait que 8 ans. Après un certain temps, il a été placé dans un orphelinat à Montréal. Il a terminé sa dixième année. Le travail étant rare, il s’est enrôlé dans l’armée et a fait partie du Régiment des Fusiliers Mont-Royal jusqu’à la fin de la guerre. Après s’être porté volontaire, il a été envoyé outre-mer. Ayant suivi un entraînement intensif en Angleterre, il a éventuellement participé au raid sur Dieppe, en août 1942. Après avoir passé cinq ans outre-mer, il est revenu au Canada, il s’est marié et il a quitté l’armée en 1947. Il a travaillé avec le corps RCEME - Royal Canadian Electrical Mechanical Engineers pendant 25 ans et il a pris sa retraite à l’âge de 60 ans. Il a été récipiendaire de la Croix de Guerre française, C de GF.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
02:55
Personne interviewée :
Antonio Brisebois
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Fusiliers Mont-Royal
Grade militaire :
Caporal

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