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Débarquer en Sicile

Des héros se racontent

Débarquer en Sicile

Transcription
Quand on a été débarqué en Sicile, la soirée est arrivée pis là les avions sont arrivés. Pis là ça a commencé à bombarder. Ils bombardaient les bateaux qui étaient dans le port là, pis tout ça. Pis l'anti air craft tirait pis tout ça. Pis tout partout où-ce qu'on était nous autres y'avait des morceaux. (rires) Ça éclatait, ça descendait, ça descendait sur nous autres. Fait que les gars y'étaient… t'sais… étaient énervés pas mal, c'est, on était… Pis ensuite de ça, on avait les shells qui venaient de l'autre côté aussi icitte et là. Fait que là les gars ça shakait. Moi, pour moi-même, l'idée de… t'sais t'es… t'es étendu de même pis on dirait que la… ça va de même en dessous de toi, hein t'sais. Fait que j'ai dit : « Maudit, qu'est-ce que c'est que ça peut ben être ça ? » Ben c'était l'explosion des bombes pis toutes ces choses-là qui faisait… T'es pas habitué, on venait de débarquer, hein. Pas habitué à ça. Fait que là y'a plusieurs gars, moi j'en étais un, qu'on a eu, on était énervé pas mal, on a eu la diarrhée. Pis ce qui nous a pas aidé, notre diarrhée, c'est qu'en Sicile y'avait du raisin, pis ça traînait partout sur les clôtures. (rires) Ça, ça l'a pas aidé la diarrhée ! (rires) Pis on n'a pas de transport, hein. Le transport pensez-y pus y'est fini. Tous les gars qui étaient à bord de ce bateau-là, y'en a, j'pense qu'y'en a resté une douzaine qui sont, y'ont survécu ou quequ'chose. Ils se sont ramassés dans le nord de l'Afrique. Fait que là y'a fallu penser où ce que c'est qu'on va prendre du transport. Fait que y'ont dit : « Ben les Italiens y'en ont du transport ! » Fait que on avait des gros trucks italiens qu'on a eu là, t'sais veux dire, à mesure qu'on s'emparait de différentes places. Fait que on a fait le chemin de la Sicile. On s'est rendu… on a été à… on a fini à Adrano nous autres. On a attaqué sur le bord du mont Etna. C'est là où ce que c'est qu'on a fait notre dernier push.
Description

Monsieur Larivière nous raconte l’avancée canadienne en Sicile et ses problèmes…

Hormidas Larivière

Né à Hull d’une famille de dix-sept enfants, Hormidas Larivière s’enrôle comme signaleur dès 1939. Bientôt, il est déployé en Angleterre avec la 1ère Division canadienne. Là, il apprend à conduire les motocyclettes et devient estafette, poste qu’il occupe jusqu’à la fin de la guerre, souvent sous les ordres du lieutenant-colonel Paul-Émile Bernatchez. C’est près de Brighton (Angleterre) qu’il rencontre Joyce, une jeune britannique qui deviendra sa femme à son retour de guerre. En juillet 1943, il participe au débarquement de Sicile. Après la libération de la Sicile, c’est l’Italie qui l’attend. La campagne d’Italie terminée, il traverse la France libérée et la Belgique avant de se retrouver en Hollande, dont il participe à la libération. De retour au Canada, il est démobilisé à Montréal en 1946 et sa femme le rejoint au pays.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
2:06
Personne interviewée :
Hormidas Larivière
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Royal 22e Régiment
Grade militaire :
Soldat
Occupation :
Courrier

Droit d’auteur ou de reproduction

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