Sélection de la langue


Recherche sur veterans.gc.ca

Lignes de communication

Des héros se racontent

Lignes de communication

Transcription
Quand on était sur le front d'Ortona, on était stable hein. Savez ce que je veux dire ? On a passé l'hiver là, hein. Fait que là, à chaque fois qu'ils bombardaient avec des mortiers pis tout ça, ça coupait les lignes. Fait que, c'était justement Chaplin qui était en charge du peloton de signaleur dans le temps. Il dit : « Il faut avoir une manière de pas être obligé de passer toutes les quinze minutes à aller réparer des lignes! » Fait que Brodeur, il dit : « Ben, moi j'ai une idée (inaudible) y penser. » Chaplin il dit : « Quecé qy'a… » Pis Chaplin parle pas français, hein. Il faut lui parler en anglais. Fait que, il dit : « Why don't we make it like a ladder ? Hey ? » Des lignes de même, pis des lignes de même. « Même… » il dit «si ça tombe icitte, la communication va continuer.» Fait que là, on a parti avec notre rouleau de fil (rires), les rouleaux de fil ! Puis là y'avaient fait, y'avait une invention qu'on avait… c'est qu'on se groundait avec notre talon. Ouais. On avait un fil attaché à notre talon, en métal, on avait un morceau de métal, parce que pour grounder t'sais t'as une ligne qui est avec le rouleau, pis l'autre ligne ben c'était le ground, ça s'en retournait. Fait que là on pouvait rester en communiqué avec un téléphone. Pis là on a étendu ces lignes-là.
Description

Monsieur Larivière nous parle de quelques innovations en communication sur le champ de bataille d’Ortona.

Hormidas Larivière

Né à Hull d’une famille de dix-sept enfants, Hormidas Larivière s’enrôle comme signaleur dès 1939. Bientôt, il est déployé en Angleterre avec la 1ère Division canadienne. Là, il apprend à conduire les motocyclettes et devient estafette, poste qu’il occupe jusqu’à la fin de la guerre, souvent sous les ordres du lieutenant-colonel Paul-Émile Bernatchez. C’est près de Brighton (Angleterre) qu’il rencontre Joyce, une jeune britannique qui deviendra sa femme à son retour de guerre. En juillet 1943, il participe au débarquement de Sicile. Après la libération de la Sicile, c’est l’Italie qui l’attend. La campagne d’Italie terminée, il traverse la France libérée et la Belgique avant de se retrouver en Hollande, dont il participe à la libération. De retour au Canada, il est démobilisé à Montréal en 1946 et sa femme le rejoint au pays.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
1:20
Personne interviewée :
Hormidas Larivière
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Royal 22e Régiment
Grade militaire :
Soldat
Occupation :
Courrier

Droit d’auteur ou de reproduction

Continuer à regarder

Date de modification :