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Description
Chaque année, lors du jour du Souvenir, Aurèle Ferlatte se promène dans les écoles pour parler aux jeunes. Il leur parle de l’importance d’aller voter et de s’informer.
Aurèle Ferlatte
Aurèle Ferlatte was born on February 29, 1928. Being too young to enlist in the regular navy, he joined the Merchant Navy. On the ships, he worked as a telegrapher and radio operator. He took part in numerous missions throughout the world. In the 1990s, Aurèle Ferlatte fought to have Merchant Navy seamen recognized as veterans. Mr. Ferlatte was president of the Canadian Merchant Navy Veterans Association.
Transcript
Essayer de leur dire que la raison pour laquelle nous avons une démocratie, c’est pour avoir le droit de vote. Et ce qui me fatigue plus que rien d’autre c’est que la majorité, la grosse majorité des jeunes ne vote pas. Ils ne comprennent pas que quand ils votent pas, c’est leurs avenirs qui sont en jeu. Comment que je dirais ça, je leur dit des fois vous êtes… vos ski-doo, vous êtes plus intéressés à vos ski-doo, vous êtes plus intéressés à qui va gagner la prochaine joute de hockey que vous êtes intéressés de savoir qui conduit le pays. C’est pour ça que je leur dis que aussi longtemps que des vétérans comme nous peuvent venir vous parler, essayer à vous convaincre que si on veut établir un vote, on en parle qu’un jeune de seize ans devrait avoir le droit de vote, je suis d’accord. Mais si il a le droit de vote, il devrait au moins essayer à s’intéresser à ce qui se passe. Si tu peux le prendre à la télévision, au moins regarder les nouvelles, lire un peu, de ce qu’il se passe, parce que c’est leurs avenirs. Parce qu’une bonne journée ils vont se réveiller avec aucun ouvrage. Là ils vont haïr le système, ils vont dire que c’est un pauvre pays, mais qui à blâmer? Quand on a soixante-cinq pour cent de la population qui a voté la dernière fois, trente-cinq pour cent n’ont pas voté et sur le trente-cinq pour cent, la grosse majorité d’eux était en dessous de l’âge de vingt-cinq ans. C’est ça mon message que j’aimerais donner parce que nous, à seize ans, on faisait la guerre et tout le monde de cette région ici ont rentré dans le militaire parce que c’est la première fois qu’ils avaient une chance d’avoir des bottines neuves. Avoir du linge. Pour pouvoir sortir d’une dépression, il a fallu aller en guerre. Toute, dans la région ici, Balmoral, Jacket River, tout ce monde là ont rentré dans l’armée aussitôt que la guerre a été pris, ils avaient rien d’autre à… il y avait pas d’autres jobs. S’en souvenir aussi que ces vétérans-là, on vit encore. Mais ceux qu’on appelle pas des vétérans, ceux qui ont perdu leur vie, ont perdu leur vie pour une cause et la cause était de donner, laisser à nos enfants un meilleur choix que nous on a vécu.