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Voler à 1000 pieds d’altitude, c’est «rough»

Des héros se racontent

Voler à 1000 pieds d’altitude, c’est «rough»

Transcription
Voler à 1000 pieds d'altitude au-dessus de l'océan, c'est rough. On voyait les bateaux, on trouvait que eux autres ça faisait pitié, mais nous autres aussi c'était rough pour nous autres. C'était rough. On était comme dans un camion dans une mauvaise route plein de trous, tout le temps, tout le temps. Intervieweur : Donc, beaucoup de mouvement, il y a beaucoup de bruit? C'est arrivé une fois que tout l'équipage était malade. On était malade comme des chiens, on vomissait. Moi, j'avais passé la mission au complet en suçant des oranges. Tu sais, c'était dur, c'est dur sur l'eau. L’Atlantique nord, l'hiver, je te dis que c'est pas beau. Mais nous autres c'était rough aussi. Fait que ça vous donne une idée des conditions de vol. C'est parce qu'on pouvait pas voler plus haut que ça, il fallait avoir le temps d'attaquer, si on voyait un sous-marin.
Description

M. Bruneau explique pourquoi ils devaient voler à basse altitude et les difficultés d’un vol à 1000 pieds.

Gustave Bruneau

Monsieur Bruneau est né à Québec, le 17 février 1921. Enfant, il était fasciné par les avions, ayant lu des livres de la guerre de 1914-1918 où il était fait mention des héros de l’aviation. Il allait souvent voir les avions à l’aéroport de Sainte-Foy. Adolescent, alors qu’il fréquentait un collège franco-américain à Berthierville, il a fait la rencontre d’étudiants Américains qui ne parlaient que d’aviation, ce qui l’a motivé encore plus à poursuivre sa passion. Au déclenchement de la guerre, il essaie de s’enrôler, mais il est refusé car il est trop jeune. Il s’est finalement enrôlé en août 1940 avec la permission de sa mère et a servi jusqu’à la fin de la guerre, le 8 août 1945. Il était radiotélégraphiste dans un équipage qui protégeait les convois du haut des airs contre les redoutables sous-marins allemands. Il fut basé à Dartmouth et à Sydney, en Nouvelle-Écosse et après avoir complété son tour d’opération, soit 1000 heures de vol, il a agi comme opérateur radar à Pennfield Ridge, au Nouveau-Brunswick. Monsieur Bruneau était le seul Canadien français de son escadrille.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
3 décembre 2013
Durée :
1:03
Personne interviewée :
Gustave Bruneau
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Campagne :
Coastal Command
Branche :
Aviation
Occupation :
Télégraphiste

Droit d’auteur ou de reproduction

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Date de modification :