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Le retour au Canada

Des héros se racontent

Transcription
Moi, je les ai laissés juste à la fin de l’autre, dépassé Kilberg un peu, à peu près où est la ligne Maginot, au bout de la ligne Maginot parce que j’ai vu, j’ai été faire un tour voir ce que c’était avant de partir. Quand ils m’ont dit de me préparer - j’ai resté là au quartier général du régiment - que je m’en allais chez nous. Après 5 ans, il me restait 20 jours, 22 jours puis le temps de préparation puis tout, le bateau... je pensais toujours au mal de mer dans le temps, c’était imprimé là pareil, tu sais. Puis là bien, c’est là que j’ai vu la ligne Maginot un petit peu. Les bateaux, j’ai vu la pancarte puis ils annonçaient Calcar en bas de la côte. Calcar, y’avait une flèche, ça c’est Calcar et c’est le premier village après la ligne Ziegfried, la ligne allemande. Non, parce qu’ils t’allouent le temps que tu... Regarde, moi, partir de l’Allemagne, presqu’à l’entrée de l’Allemagne, j’étais pas rendu... (inaudible) j’ai été, j’ai arrêté à... en revenant j’ai arrêté à Lille; on a passé la nuit à Lille. Le lendemain on s’est en allés, on a traversé la Belgique - la Belgique est juste à côté, c’est pas bien, bien loin - on a traversé la Belgique dans une journée. On est arrivés en France; là en France ça été un peu plus long; là en France j’ai resté là encore une autre journée, une journée et demi, deux jours en France. Après ça, bien on a attendu après le bateau. On est revenus en France, à Cherbourg; on a passé un autre deux jours. Le bateau était pas prêt. Parce que les bateaux de croisière; ils ne croisaient pas trop parce que y’avait trop de choses, oui, puis alentour, ils faisaient du mopping up que y’appelle là. Tu sais, ils passaient la moppe, les détecteurs de mines, ci et ça. Puis là bien, rendu en Angleterre il a fallu attendre après l’autre bateau. Là c’est un transatlantique, c’est un gros bateau, un gros bateau que j’avais pris. J’étais supposé être arrivé, on était supposé de partir le lundi, on n'est pas parti le lundi, ils nous ont donné une semaine en retard. Ça fait qu’on a eu une semaine d’extra. Puis là bien, on a embarqué sur le bateau puis on a débarqué; on a parti trois jours après, puis trois jours après, ça nous a pris encore quinze jours pour se rendre à Halifax. Ça encore été le mal de mer. D’un coup que j’étais rendu à Halifax là, je suis revenu vite. J’ai mangé un bon repas à Halifax le soir. On avait le train rien que le lendemain. Ça fait que ça bien été tu sais. C’était pas si pire tu sais.
Description

M. McDuff apprend qu’il sera rapatrié au Canada sous peu. Il passe quelques jours à Cherbourg, en France, en attendant qu’un bateau le ramène à Halifax.

Germain McDuff

M. McDuff est né le 26 septembre 1921. Il s'est enrôlé avec le Régiment de la Chaudière le 24 juin 1940, à Westmount, au Québec, alors qu'il avait 18 ans et qu'il était célibataire. M. McDuff est très jeune lorsque son père quitte le foyer familial pour aller vivre ailleurs. M. McDuff passe quelques jours à La Citadelle de Québec, ainsi qu'à Valcartier où il subit son examen médical et poursuit un peu d'entraînement. Il se rend ensuite à Halifax où il s'embarque sur un paquebot pour l'Angleterre. Là-bas, il s'entraîne de façon intensive pendant deux ans. Il fait le débarquement en Normandie et participe à plusieurs batailles contre les Allemands en France et en Belgique. Il reste en Europe jusqu'en juin 1945. À son retour au Canada, il trouve un emploi chez un ancien employeur. Il y travaillera pendant 47 ans.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
03:17
Personne interviewée :
Germain McDuff
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Campagne :
La bataille de Normandie
Branche :
Armée
Grade militaire :
Caporal

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